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La Russie prête à tout pour que McDonald’s s’implante à Vladivostok.

McDonald’s possède 311 restaurants en Russie et prévoit d’en ouvrir 40 à 50 de plus chaque année dans ce pays. Si le premier vice-premier ministre russe, Igor Chouvalov, se réjouit de cette décision, il n’a qu’un objectif : que le 112ème restaurant ouvre ses portes à Vladivostok.

McDonald’s possède 311 restaurants en Russie et prévoit d’en ouvrir 40 à 50 de plus chaque année dans ce pays. Si le premier vice-premier ministre russe, Igor Chouvalov, se réjouit de cette décision, il n’a qu’un objectif : que le 112ème restaurant ouvre ses portes à Vladivostok. Il a ainsi déclaré : « Nous n’avons pas de McDonald’s à Vladivostok et j’aimerais qu’il y en ait un là-bas », au beau milieu d’un forum à Kazan.

Pourquoi dans cette ville, terminus du transsibérien et située à la frontière avec la Corée du Nord ? Tout simplement parce que Vladivostok accueillera en septembre prochain le sommet annuel du Forum économique Asie-Pacifique (Apec), qui réunira les dirigeants de 21 pays dont la Chine, le Japon ou les Etats-Unis. La Russie a fortement investi (15 M€) dans des travaux d’aménagement au sein de cette ville en vue du sommet.

 

Or, le géant du fast-food a d’autres projets pour la Russie. Viktor Eidemiller, le vide-président de la filiale russe de McDonald’s, a ainsi expliqué que la stratégie de l’enseigne consistait en une extension progressive d’ouest en est, petit à petit. Ceci n’a pas plu à Igor Chouvalov, qui a rétorqué que « cela prend beaucoup de temps d’aller d’Omsk à Novossibirsk puis à Vladivostok ». Il a affirmé être « prêt à tout » pour changer les plans de McDonald’s : « Je suis prêt à utiliser tous les moyens à ma disposition pour convaincre McDonald’s d’ouvrir un restaurant à Vladivostok », selon des propos diffusés dans la version en ligne du quotidien économique Vedomosti.

 

Si, dans beaucoup de pays occidentaux, McDonald’s est décrié parce qu’il incarne la malbouffe américaine, ce n’est pas le cas en Russie où il symbolise davantage la mondialisation. En effet, le premier restaurant russe de l’enseigne a ouvert en 1990, peu avant la fin de la guerre froide.

 

Source : agro-media.fr avec AFP.

ParLa rédaction
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