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Les boissons light rattrapées par la taxe soda !

Alors que jusque-là les boissons contenant des édulcorants avaient réussi à échapper à la taxe soda, il semblerait que cette fois-ci elle les ait bel et bien rattrapées. Ainsi, au cours de la Commission des Finances de l’Assemblée, qui s’est tenue hier, la nouvelle taxe a été doublée et élargie aux boissons light.

Alors que jusque-là les boissons contenant des édulcorants avaient réussi à échapper à la taxe soda, il semblerait que cette fois-ci elle les ait bel et bien rattrapées. Ainsi, au cours de la Commission des Finances de l’Assemblée, qui s’est tenue hier, la nouvelle taxe a été doublée et élargie aux boissons light. La ministre du Budget, Valérie Pécresse, avait pourtant assuré mercredi dernier que ce ne serait pas le cas, avant de revenir sur ses propos sur Canal + :

  • « c’est ce que souhaitent les parlementaires, nous en débattrons. Mais ce sera pour financer la baisse du coût du travail agricole ».

Le député UMP Michel Diefenbacher a justifié mercredi dans un sous-amendement :

  • « ces boissons, qui ne sont pas des produits de première nécessité, bénéficient de la TVA à taux réduit. Elles doivent donc pouvoir supporter la charge supplémentaire générée par cette nouvelle contribution ».

 

En parlant de boissons light et d’édulcorants, du côté de Système U on s’organise. Ainsi, le président du distributeur, Serge Papin, a annoncé mercredi que l’ensemble des sodas vendus sous marque distributeur de l’enseigne ne contiendront plus d’aspartame à partir de janvier. Il s’agit de la première fois qu’un industriel communique sur l’abandon de l’aspartame, suite à la polémique qui enfle à son sujet. Système U n’a pour l’instant pas expliqué par quoi serait remplacé cet édulcorant décrié. Des recommandations à son sujet devraient d’ailleurs être publiées par l’Anses fin 2011/début 2012. Selon Serge Papin, Système U ambitionne de « devenir leader dans les produits sains », et l’abandon de l’aspartame marque un pas vers cet objectif. Mais ce n’est pas le premier : le distributeur a en effet, déjà banni les parabènes dans ses cosmétiques et le téflon dans ses ustensiles de cuisine. Une démarche qui devrait à coup sûr plaire aux consommateurs, de plus en plus soucieux de leur santé et conscients des risques représentés par ces substances.

ParLa rédaction
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