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Pour la première fois depuis deux ans, l’excédent agroalimentaire français progresse sur un an

En août 2017, l’excédent commercial agroalimentaire atteint 544 millions d’euros, soit une hausse de 261 millions d’euros par rapport à août 2016 selon l’Agreste. Cette progression est le résultat de la croissance des exportations (+ 404 millions d’euros soit + 9 % sur un an), supérieure à la progression des importations (+ 143 millions d’euros soit + 3 %). …

Pour la première fois depuis deux ans, l’excédent agroalimentaire français progresse sur un an
Cette progression est le résultat de la croissance des exportations (+ 404 millions d’euros soit + 9 % sur un an), supérieure à la progression des importations (+ 143 mil- lions d’euros soit + 3 %).

En août 2017, l’excédent commercial agroalimentaire atteint 544 millions d’euros, soit une hausse de 261 millions d’euros par rapport à août 2016 selon l’Agreste. Cette progression est le résultat de la croissance des exportations (+ 404 millions d’euros soit + 9 % sur un an), supérieure à la progression des importations (+ 143 millions d’euros soit + 3 %).
Avec les pays tiers, l’excédent s’établit à 615 millions d’euros, en hausse de 247 millions d’euros par rapport à août 2016. Parallèlement à des importations en baisse (- 40 millions d’euros sur un an soit – 3 %), les exportations augmentent de 206 millions d’euros sur un an (+ 12 %).
Si la croissance des expéditions de produits bruts n’y contribue que pour 20 % avec + 42 millions d’euros sur un an (+ 16 %), il est important de noter la bonne tenue des ventes de blé tendre (+ 39 millions d’euros sur un an et + 0,2 million de tonnes) comparativement aux mois précédents.
Cependant ce sont surtout les exportations de produits transformés qui progressent (+ 165 millions d’euros sur un an soit + 12 %) grâce au dynamisme des ventes de vins vers l’Asie et les Etats-Unis mais aussi aux ventes de poudre de lait notamment vers l’Algérie et la Chine. Au final, le déficit commercial en produits bruts se réduit de 87 millions et l’excédent des échanges de produits transformés progresse de 160 millions d’euros sur un an.
Avec l’Union européenne, le solde des échanges est déficitaire à – 71 millions d’euros, en recul de 14 millions d’euros sur un an. D’une part, les importations progressent de 184 millions d’euros (+ 6 %) avec une hausse marquée pour les produits transformés (+ 203 millions), notamment pour le beurre et les fromages dont les achats progressent en volume mais surtout en valeur (respectivement + 48 millions et + 17 millions d’euros sur un an) ; d’autre part, les exportations aug- mentent de 198 millions (+ 7 %), aussi bien pour les produits transformés (+ 109 millions) que pour les pro- duits bruts (+ 89 millions).
Pour ces dernières, les évo- lutions les plus marquées concernent les céréales (+ 60 millions d’euros) principalement du blé tendre à destination du Nord de la Communauté et de l’Espagne, les vins et le Champagne (+ 31 millions) vers les deux débouchés importants que sont l’Allemagne et le Royaume-Uni, et les produits laitiers (+ 25 millions).

Les exportations de céréales permettent au solde commercial de redevenir excédentaire

En août 2017, le solde des échanges de produits agricoles bruts est excédentaire pour la première fois de- puis mars 2017, à 141 millions d’euros. Il marque ainsi une hausse de 195 millions d’euros, par rapport à août 2016. Cette évolution résulte de l’amélioration du solde des échanges aussi bien avec l’UE (+ 108 millions d’euros sur un an) qu’avec les pays tiers (+ 87 millions d’euros).
Les exportations (un peu moins de 1,1 milliard d’euros) progressent de 130 millions d’euros (+ 14 % par rapport à août 2016). Au premier rang des produits bruts exportés, les céréales voient la valeur de leurs exportations augmenter de 113 millions d’euros sur un an. En particulier, les volumes exportés augmentent de 0,5 million de tonnes pour le blé tendre, principalement à destination de l’Algérie qui avait largement délaissé l’origine française suite à la récolte 2016, des pays du Nord de l’UE (Belgique, Pays-Bas) mais aussi de la péninsule Ibérique, et de 0,2 million de tonnes pour les orges portées par la demande du premier acheteur mondial d’orge qu’est l’Arabie Saoudite.
Les importations (un peu moins de 1 milliard d’euros) reculent de 64 millions d’euros (- 7 % par rapport à août 2016), tirées à la baisse par la réduction des achats d’oléagineux (- 31 millions d’euros) notamment de fèves de soja en provenance des Etats-Unis et du Brésil mais aussi de graines de tournesol en provenance d’Argentine.

En août 2017, hausse des exportations sur un an

L’excédent des échanges de produits transformés atteint 404 millions d’euros en août 2017 (+ 66 millions d’euros par rapport à août 2016). Sur un an, l’augmentation de l’excédent avec les pays tiers permet de compenser l’aggravation du déficit commercial avec l’UE (respectivement + 160 millions d’euros et – 94 millions d’euros sur un an).
Les exportations (plus de 3,8 milliards d’euros) pro- gressent de 274 millions d’euros sur un an (+ 8 %). Les ventes de boissons restent dynamiques et gagnent 9 % (+ 108 millions d’euros sur un an) portées par les ex- portations de vins et Champagne vers les Etats-Unis (+ 21 millions d’euros), vers la Chine et à un degré moin- dre vers le Japon et Singapour (respectivement + 10 et + 6 millions d’euros), sans oublier nos principaux clients européens que sont l’Allemagne et le Royaume-Uni (avec + 11 et + 9 millions). Les produits laitiers, portés par une demande mondiale dynamique, et les produits alimentaires voient aussi leurs exportations augmenter, respectivement de 13 % (+ 63 millions d’euros) et de 7 % (+ 46 millions d’euros) sur un an.
Parallèlement, la valeur des importations (3,4 milliards d’euros) progresse également : + 207 millions d’euros sur un an (+ 6 %). Cette hausse concerne surtout les produits laitiers (+ 91 millions d’euros), à travers l’augmentation des prix du beurre.

ParLa rédaction
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