Oterra franchit un cap décisif vers la décarbonation avec l’installation d’une chaudière biomasse à Cossé-le-Vivien

Une nouvelle ère s’ouvre pour Oterra, marquant un jalon majeur dans son engagement envers la transition énergétique. En tant que fournisseur de solutions de couleurs naturelles pour l’industrie alimentaire et des boissons, l’entreprise inaugure une chaudière biomasse de 3,5 MW sur son site historique à Cossé-le-Vivien, en Mayenne. Cette initiative, menée en partenariat avec des acteurs clés tels qu’Engie Solutions et l’ADEME Pays de la Loire, représente une avancée significative vers la réduction des émissions de CO2 et confirme l’engagement d’Oterra en faveur d’une production plus durable dans le secteur agroalimentaire.

Fondé en 1929 à Cossé-le-Vivien et désormais sous la bannière du groupe danois Oterra, le site est spécialisé dans la production de colorants à partir de sources naturelles. Cette tradition d’excellence est désormais fusionnée avec une vision résolument tournée vers l’avenir, symbolisée par l’intégration de la biomasse comme source d’énergie renouvelable.

La décision d’installer cette chaudière biomasse, résultat d’un investissement stratégique, démontre l’engagement d’Oterra à réduire son empreinte carbone. En effet, cette transition permettra à l’entreprise de diminuer ses émissions de CO2 de plus de 3 000 tonnes par an, soit l’équivalent des émissions annuelles de 700 voitures à essence ou de la plantation de près de 50 000 jeunes arbres.

Plus de 82 % des besoins en vapeur du site couverts

Ce projet novateur a été sélectionné comme lauréat de l’appel à projets BCIAT 2020 (Biomasse Chaleur pour l’Industrie, l’Agriculture et le Tertiaire) initié par l’ADEME, bénéficiant ainsi d’une subvention d’environ 1,8 million d’euros. L’installation de cette chaudière biomasse couvrira plus de 82 % des besoins en vapeur du site, démontrant ainsi l’efficacité et la viabilité de cette solution énergétique.

Une attention particulière a été portée à l’approvisionnement en biomasse, conformément aux exigences du BCIAT, garantissant des pratiques responsables. En effet, 80% des copeaux de bois et 20% des sous-produits du bois proviennent de sources locales, favorisant ainsi une économie circulaire et soutenant la gestion durable des ressources forestières. De plus, l’approvisionnement en sous-produits se fait dans un rayon de 150 km de l’usine, témoignant de l’engagement d’Oterra envers une énergie locale et renouvelable.

Luc Ganivet, directeur général d’Oterra France, souligne l’importance de cette transition : “Notre stratégie de durabilité est intimement liée à notre objectif principal – rendre les aliments et les boissons naturels accessibles pour un monde durable et sain. Nous abordons activement l’impact climatique comme une partie centrale de notre stratégie, avec nos objectifs validés par l’initiative Science Based Targets (SBTi), confirmant notre engagement pour la trajectoire des 1,5 degré.” Benoît Lacroix, directeur régional adjoint de l’ADEME Pays de la Loire, met en avant quant à lui l’importance des appels à projets tels que le BCIAT dans la décarbonation des processus industriels et dans la contribution au développement économique régional.