Le snacking poursuit son ascension
Boissons, pizzas, sushis, salades, sandwiches… un univers dynamique qui répond aux nouvelles habitudes des Français : +10% en volume ! Près d’1 Panier sur 5 contient au moins un produit de snacking, c’est le résultat d’une étude de Nielsen, société internationale de mesure & analyse des données qui fournit une vision complète des consommateurs et marchés à travers le …
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Boissons, pizzas, sushis, salades, sandwiches… un univers dynamique qui répond aux nouvelles habitudes des Français : +10% en volume ! Près d’1 Panier sur 5 contient au moins un produit de snacking, c’est le résultat d’une étude de Nielsen, société internationale de mesure & analyse des données qui fournit une vision complète des consommateurs et marchés à travers le monde.
Un marché en forte croissance
De cette étude, il ressort que le snacking est en pleine ascension et représente aujourd’hui 2.8 milliards d’euros en grandes et petites surfaces, soit 2.6% du chiffre d’affaires total des Produits de Grande Consommation.
L’univers snacking connaît une forte croissance en volume (+10%), qui s’appuie notamment sur un fort développement du nombre de références (+4%) en magasin.
Pour Madrigale Darpas, consultante chez Nielsen, «cette forte croissance s’inscrit dans un contexte de changement profond des habitudes alimentaires. De plus en plus les consommateurs adaptent leur alimentation à des contraintes de temps, un phénomène auquel s’ajoutent l’individualisation de la consommation et la recherche d’une alimentation saine».
En moyenne on compte désormais un acte d’achat snacking toutes les 3 semaines. Autres constats : 95% des foyers français ont acheté au moins une fois une référence snacking au cours de l’année écoulée ; Un acheteur de snacking achète des produits snacking 20 fois dans l’année en moyenne ; 3.9 € dépensés par occasion et par foyer sur l’univers snacking. Concernant le portrait type du snackeur, Nielsen dresse les gros acheteurs de snacking plutôt aisés, moins de 35 ans ou 50-64 ans. Les foyers d’1 personne sont sur-représentés parmi ce coeur de clientèle snacking.
18.3% des paniers d’achat contiennent au moins 1 produit snacking, soit près d’un panier sur cinq.
Snacking et proximité, un circuit confirmé
Les magasins de proximité génèrent 17.8% des ventes de produits snacking… leur part de marché sur cet univers est deux fois plus importante que sur la moyenne des produits de grande consommation.
44% des ventes de snacking en proximité se font en Ile-de-France ; la région sur-performe sur le snacking, aussi bien en proximité qu’en hypermarchés et supermarchés.
La recherche de healthy snacking
Dans le détail des catégories, les salades (sous leurs différentes formes) et sushis portent l’essentiel de la croissance avec plus de 80 millions d’euros additionnels en 2018 par rapport à 2017.
Liora Bakis, également consultante chez Nielsen, commente ces tendances : «Salades et sushis symbolisent la recherche de healthy snacking, que l’on voit également avec le développement des compotes, boissons au thé et infusions…
Le snacking a un potentiel considérable, et les pistes sont nombreuses : au-delà du manger sain, citons pêle-mêle le développement du bio, une offre davantage pensée pour les seniors, plus de choix en drive…».
Le snacking, via la restauration rapide, séduit
Avec des prix plus abordables qu’en restauration à table et des consommateurs toujours plus nomades, le snacking s’inscrit indiscutablement dans la durée.
«Aujourd’hui, le snacking est la principale manière de s’alimenter hors domicile et représente 59% des déjeuners et dîners pris en hors domicile sur une semaine classique.
En 2018, le marché en pleine ébullition du snacking a pour acteur principal la restauration rapide qui représente en France 41 000 établissements et pèse 19 milliards d’euros.
Un chiffre qui monte à 94 000 points de vente si l’on inclut les boulangeries-pâtisseries, hypers, supermarchés, supérettes, épiceries de marché, la livraison et la restauration à emporter en restauration à table», a indiqué le cabinet CHD Expert pour le salon du Sandwich & Snack Show en avril dernier à Paris. Le snacking, via la restauration rapide, séduit et grapille des parts de marché au détriment de la restauration classique à table.
Il y a aujourd’hui près de 2 fois plus d’enseignes de restauration rapide en France qu’en 2007!
Sur une même période donnée, la restauration à table n’a pas évolué en nombre d’unités, avec un potentiel de 104 000 établissements en 2019. Une évolution qui stagne depuis plus de 20 ans.
10 fois plus de points de vente à Paris qu’à Toulouse
C’est sans surprise à Paris qu’on trouve le plus d’enseignes snacking avec en moyenne 88 points de vente au km² (moyenne nationale est de 0.14 points de vente/km²). C’est dans le 2ème arrondissement de Paris que l’on retrouve la plus forte concentration de points de vente dédiés au snacking (334 points de vente/km²).
Suivent dans le top 5 : Lyon (31 points de vente/km²), Lille (18 points de vente/km²), Bordeaux (17 points de vente/km²) et Nice (14 points de vente/km²).
«Ces densités relevées sont un vrai indicateur des habitudes de consommation au niveau local. Pour l’instant, une présence urbaine du snacking très significative au sein des hyper centres français. A terme, la vague du snacking va tout emporter tout sur son passage ! » explique Sylvie Gaudy directrice du salon Sandwich & Snack Show.
Une offre extra large
De trois principales spécialités il y a dix ans, le snacking offre aujourd’hui une cinquantaine de références comme les tacos, bagel, bao burger, kalamaki, banh mi, bagnat, suédois, onigri… Un développement possible grâce à un secteur ultra dynamique en perpétuel renouvellement composé d’acteurs innovants et inspirants.
Le snacking du midi concerne 57% des consommateurs. 60% des consommateurs français se rendent au moins une fois dans un lieu dédié au snacking durant la semaine (que ce soit le midi ou le soir). Le snackeur est fidèle à ses habitudes de consommation et se rend en moyenne 5 fois par semaine dans une enseigne snacking le midi (cela représente un marché de 140 millions de déjeuners par semaine !) pour un dépense moyenne de 9,70 €.
Le snacking du midi concerne 57% des consommateurs, et séduit principalement les jeunes de 18-34 ans à 80% et 68% des 35-49 ans.
Les autres instants de consommation ne sont pas en reste comme le petit déjeuner (19%), le goûter (15%) et le dîner (20%).
Phénomène plus récent, le snacking représente 7% des dîners pris sur une semaine avec une fréquence moyenne de 2 fois par semaine, représentant l’équivalent de plus de 24 millions de dîners par semaine.
Les principaux acteurs du snacking dinatoire restent la restauration rapide (sur place ou à emporter) et la livraison qui représentent près de 60% des dîners.
«Il y a encore 5 ans, le snacking se concentrait sur 2 principaux instants de consommation : le déjeuner et le dîner dans une moindre mesure. On dénombre au total aujourd’hui 6 instants de consommation grignotés par le snacking : le petit déjeuner, la pause-café, le déjeuner, le goûter, le dîner et la collation du soir. Cette déstructuration alimentaire et la désynchronisation des habitudes alimentaires ont métamorphosé le paysage de la restauration» ajoute Nicolas Nouchi
10 concepts prometteurs en snacking
«En région parisienne, on relève une densité moyenne de 88 concepts au km2 ! Le snacking n’a pas fini de se développer. “, explique Sylvie Gaudy, directrice du salon Sandwich & Snack Show qui a élu 10 finalistes prometteurs en snacking pour 2019.
Egg Factory, Paris, une expérience Egg-traordinaire : Egg Factory est un restaurant « Gourmet Fast Food » ayant comme spécialité le bun aux œufs.
Père & Fish, Paris, Burgers gourmets de poisson frais : Le nouveau concept de restauration rapide proposant des burgers gastronomiques à base de poisson frais issus de la pêche durable. Marxito, Paris, une sandwicherie de haut niveau : Restaurant de streetfood pensé et mis au point par le chef étoilé Thierry Marx et le designer Ora Ito proposant des galettes levées de sarrasin, fourrées d’ingrédients triés sur le volet en versions salées et sucrées, dans un esprit franco-japonais.
Le Café Jules, Paris, le hot dog à la française : Nouveau concept du Printemps Haussman propose de savoureux hotdogs 100 % français imaginés et revisités par Fabien Lefebvre, Meilleur Ouvrier de France 2004. Freddy’s BBQ, Paris, traditional smokehouse : Restaurant de viandes fumées comme aux US. Au menu Bœuf Black Angus, porc effiloché, travers de porc, cuisses de poulet… à déguster dans une ambiance texane ! Magna Street Food, la street-food napolitaine au coeur de Paris : Nouveau spot de street food dédié à la pizza napolitaine proposant des pizzas portafoglio (roulée en portefeuille) ou bien Rotolo (entièrement roulée comme un burrito). Gemüse, Berliner Kebap, Kebap authentique et généreux : Un kebap s’inspirant du meilleur de la tradition turque et allemande. Préparé à partir d’un mélange varié de légumes grillés et d’une broche de viande de poulet faite maison le jour même. Mamé Kitchen, Paris, Street gastronomie flexitarienne : Concept proposant une cuisine gourmande, majoritairement végétale, accompagnée de délicieuses viandes et poissons, rythmée par les saisons.
Massa, Bordeaux, Déli-bar à houmous : A la découverte des saveurs méditerranéennes du Moyen-Orient. Un endroit qui propose une cuisine fraîche et colorée pour un voyage culinaire unique. Redez-Vous, Villefontaine, Bocuse Original Comptoir : Entre tradition et modernité, ce nouveau concept 100% fast casual invite à la pause sur tous les moments de la journée, depuis le petit-déjeuner au dîner en passant par le déjeuner, le goûter et l’apéritif, le tout avec le savoir-faire de la Maison Bocuse.
Des burgers et des solutions innovantes
Les burgers sont à la mode et pour la première fois en France, ils détrônent le traditionnel jambon-beurre ! Face à ce succès, pour sublimer et varier la nouvelle star du snacking, Mae Innovation a développé la solution Fibermaé, fabriquée en France à partir d’une toile en fibre de verre ajourée et d’un revêtement antiadhérent en silicone, le SIL208G qui résiste à des températures élevées.
Le Fibermaé convient à toutes les pâtes crues et surgelées et permet d’obtenir une belle croûte dorée. Sa maille ouverte favorise la circulation de l’air chaud et offre une cuisson homogène.
De nombreuses références de burgers sont disponibles offrant une grande variété de tailles, allant du diamètre 59 mm au diamètre 166 mm.
Lesieur professionnel capitalise sur le segment snacking
Capitalisant sur la croissance du segment snacking qui porte le marché RHF, Lesieur Professionnel se positionne comme moteur de ce développement avec une ambition forte : devenir référent des solutions cuisson et assaisonnement.
Marque emblématique, Lesieur Professionnel est la marque experte des solutions en cuisson et assaisonnement pour un sans-faute dans les assiettes des convives. La RHF : un marché porteur sur lequel Lesieur Professionnel souhaite devenir référent des solutions cuisson et assaisonnement.
Le marché de la RHF représente un marché important, avec plus de 254 000 points de vente, constitués à 32% par la restauration collective, et à 68% par la restauration commerciale.
En 2017, on enregistre par ailleurs un retour à la croissance avec une augmentation de 2,1% des dépenses dans la restauration commerciale par rapport à 2016. En 2017, les occasions de consommation ont quant à elles connu une hausse de 1,6%.
Afin de continuer à accompagner au quotidien les restaurateurs et les aider à satisfaire leurs clients, Lesieur Professionnel définit une nouvelle mission autour de la signature «La brigade du goût» : mettre sa brigade de marques innovantes (Lesieur Professionnel, Frial, Puget, ISIO 4) au service de tous les Chefs.
La brigade de marques expertes en cuisson et en assaisonnement propose en effet des recettes et packagings novateurs pour aider les professionnels de la restauration (commerciale et collective de tous niveaux de gamme) à réaliser des assiettes gourmandes. Lesieur Professionnel conforte ainsi sa volonté de proposer des solutions adaptées sur les deux univers de la cuisson et de l’assaisonnement.
Fort de ce nouveau positionnement, Lesieur Professionnel s’est également engagé dans un travail de refonte de son identité graphique et du branding de ses packagings.
Dans cette optique de devenir l’acteur référent en Restauration Hors Foyer (RHF) des solutions cuisson et assaisonnement, et répondre aux tendances, Lesieur Professionnel lance 3 innovations phares, étoffant ainsi sa gamme. California propose une nouvelle référence avec la sauce Algérienne.
Elle s’inspire d’une part de la volonté des consommateurs de découvrir des saveurs culinaires venues d’ailleurs et d’autre part de la montée en puissance des produits de snacking permettant de gagner du temps, Lesieur Professionnel lance sa sauce Algérienne.
Dans la continuité de sa gamme California, la nouvelle sauce algérienne certifiée Halal possède un bouchon refermable unique sur le marché, hygiénique et ergonomique qui se visse et se dévisse aisément, permettant une meilleure conservation et une hygiène optimale.
Lesieur Professionnel continue d’innover autour de la gamme California en proposant un nouveau format de 485 ml.
Ce nouveau gabarit vient compléter ceux de 970 ml, pour s’adapter aux besoins des professionnels de la restauration grâce à une bouteille plus petite, adaptée à d’autres modes de consommation.
Lesieur Professionnel a continué d’innover avec le lancement d’une huile unique sur le marché : l’Huile 3 en 1. Produite totalement en France du champ à l’assiette sur toutes les étapes de fabrication et dans toutes nos usines françaises, l’Huile 3 en 1 allie huiles de colza, de tournesol et d’oléisol.