Bjorg, Alter Eco, Clipper, Bonneterre…  : Ecotone reste confiant dans la solidité et la désirabilité du marché

Alors que le marché bio connaît un ralentissement de son développement ininterrompu au cours des vingt dernières années, le leader français et européen du secteur s’est exprimé lors d’une conférence de presse annuelle sur le sujet. Confiant et optimiste, ce dernier présente un chemin de croissance ambitieux de son modèle et souligne la durabilité, la solidité économique et l’impact positif du marché bio dans la consommation alimentaire et la transition environnementale.

Ecotone souligne ainsi que la période 2019 – 2022 montre que le marché bio progresse de +14% en valeurs et +6% en volume, contre +10% et +3% pour le non bio. «Une croissance solide et continue qui porte le marché à 13 milliards d’euros et 6.6% de l’alimentation en France. Par ailleurs, le label bio connaît un niveau de confiance et un taux de notoriété très élevé (95%). Le marché bio reste donc un secteur économique fort et dynamique de la consommation alimentaire française. En 2022 néanmoins, un ajustement conjoncturel, qui ne remet pas en question l’adhésion des consommateurs et consommatrices à une alimentation saine et responsable », commente Ecotone.

Après une croissance intense depuis une vingtaine d’années, le marché bio connaît un soudain mais explicable ajustement, illustrée par une baisse de 7,4% des ventes en grande distribution par rapport à l’année précédente. L’impact de l’inflation, qui a contraint beaucoup de Français à diminuer leurs achats alimentaire, ainsi que l’arrivée massive de nouveaux concepts – « Haute valeur environnementale », « sans résidus de pesticides » – sont différents facteurs aggravants qui ralentissent le marché aujourd’hui, le facteur principal restant indéniablement le passage du pic de consommation de bio lors de la crise sanitaire.

Avec un gain de conscience généralisé de l’importance de l’alimentation sur la santé, l’augmentation de la cuisine à la maison ou encore le budget “sorties” économisé sur la période, la consommation de bio avait connu un succès sans précédent, qui s’essouffle naturellement au sortir de cette période très particulière, sans présager d’un déclin durable du marché. En outre, face à la crise environnementale illustrée par le dérèglement climatique et le déclin de la biodiversité, les Français sont de plus en plus sensibles à cette urgence : 66% se disent préoccupés par l’impact de leur consommation sur l’environnement. L’alimentation bio étant aujourd’hui à même de répondre à ces défis, tout semble indiquer que le ralentissement du secteur n’est que temporaire.

Ecotone confirme sa solidité et trace un chemin de croissance pour le marché

En 2022, 1 foyer français sur 2 consomme ses marques, et par rapport à 2019 (soit avant le pic et les perturbations liées à la crise sanitaire), l’entreprise observe une augmentation de 10,4% de son chiffre d’affaires. Pour 2022, Ecotone affiche ainsi un chiffre d’affaires de 690 millions d’euros, représentant un recul de 4% par rapport à 2021 dans un secteur qui connaît lui un recul global de 7% sur la même période. Ecotone souligne par ailleurs un gain de +0.4 pts de parts de marché sur ses marques et catégories bio.

L’entreprise explique ce succès par ses engagements et son business modèle centré sur sa mission « nourrir la biodiversité ». Qui se traduit concrètement par :  Des produits à haute valeur ajoutée (qualités gustatives, charte nutritionnelle, diversité des ingrédients, filières agro-écologiques dédiées…) ; Des marques attractives et transparentes (proximité avec les consommateurs et consommatrices, transparence des ingrédients et des engagements…) ; Une entreprise reconnue et récompensée par des certifications prestigieuses (plus haut score B Corp au niveau mondial dans sa catégorie, prix « meilleurs produits bio »..). Pour Christophe Barnouin, Président d’Ecotone: « Nous avons une responsabilité en tant que leader, celle de tracer un chemin de croissance ambitieux, dynamique et responsable.Du point de vue de nos marques, cela s’exprimera par la compétitivité prix, la valeur ajoutée de nos produits, nos engagements biodiversité et l’innovation, indispensables pour nourrir l’adhésion des consommateurs et consommatrices. Le marché bio est un marché solide, installé dans le temps et riche d’opportunités. »