A partir de janvier 2023, Cofigeo contraint d’arrêter la production de ses quatre principaux sites industriels
Cofigeo, entreprise française à taille humaine (ETI), implantée dans huit départements, propose à travers sa production des plats cuisinés appertisés, des légumes cuisinés et des sauces. Entreprise indépendante, Cofigeo emploie plus de 1 200 salariés localement (France), principalement dans des territoires ruraux d’où l’entreprise tire ses savoir-faire culinaires. L’entreprise s’appuie sur plusieurs marques constitutives du patrimoine culinaire français (William …

Cofigeo, entreprise française à taille humaine (ETI), implantée dans huit départements, propose à travers sa production des plats cuisinés appertisés, des légumes cuisinés et des sauces. Entreprise indépendante, Cofigeo emploie plus de 1 200 salariés localement (France), principalement dans des territoires ruraux d’où l’entreprise tire ses savoir-faire culinaires. L’entreprise s’appuie sur plusieurs marques constitutives du patrimoine culinaire français (William Saurin, Garbit, Raynal et Roquelaure, Zapetti…).
A partir du 2 janvier 2023, Cofigeo a annoncé être contraint d’arrêter la production de ses quatre principaux sites industriels et va ainsi mettre en œuvre l’accord d’activité partielle de longue durée (APLD) signé avec les syndicats représentatifs pour protéger les 1 200 emplois et la pérennité des activités du Groupe.
Une facture annuelle pour les énergies passant de 4 à 40 millions d’euros
Cette décision a pour objectif de faire face à la hausse spectaculaire de ses coûts d’énergie (gaz et électricité nécessaires à la cuisson et à la stérilisation des plats et recettes cuisinés), qui seront multipliés par 10 dès le début de l’année. Ce choc énergétique, amplifié par les impacts de la guerre en Ukraine, s’ajoute à une inflation spectaculaire depuis deux ans des matières premières alimentaires et industrielles. En effet, la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, la météo difficile des deux derniers étés et le conflit en Ukraine ont entrainé une très forte augmentation du prix des matières premières utilisées par Cofigeo, notamment le bœuf, le porc, les tomates mais également les emballages et le transport. «Face à ces inflations, nous avons déjà réalisé de gros efforts de productivité et de sobriété énergétiques. Mais avec une facture annuelle pour les énergies passant de 4 à 40 millions d’euros, cette décision est devenue inévitable pour protéger notre entreprise et ses salariés. Nous allons continuer de chercher des solutions en interne et avec nos clients pour restaurer nos équilibres économiques et « permettre à tous de bien manger » à partir de plats et recettes confectionnés en France dans nos territoires et offrant des prix parmi les plus abordables du marché», explique Pour Mathieu Thomazeau, président du groupe Cofigeo.

Dans le cadre de la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat, la France s’est fixé comme objectifs de …

Dans le cadre de ses engagements en faveur d’emballages circulaires, Mars Wrigley France lance un projet pilote d’éco-conception de son pochon M&M’s Choco …
Alternatives, innovations et formulation responsable : Comment répondre aux nouvelles attentes ?
Alors que les attentes des consommateurs évoluent vers une alimentation perçue comme plus naturelle, plus saine et plus transparente, les additifs alimentaires sont …
Additifs alimentaires : Entre révisions, retraits et controverses récurrentes
Loin d’être utilisés librement, les additifs alimentaires sont soumis à un encadrement réglementaire parmi les plus rigoureux du secteur agroalimentaire. En Europe comme …
Additifs alimentaires : Des fonctions techniques indispensables à la formulation moderne
Colorants, conservateurs, texturants ou encore exhausteurs de goût : les additifs alimentaires font partie intégrante de la formulation des produits agroalimentaires transformés. Derrière …

Malgré une excellente image auprès des consommateurs français, la consommation de poissons, coquillages et crustacés révèle un arbitrage économique plus marqué qu’auparavant. L’enquête …

Après des années de crise, la filière apicole française reprend lentement des couleurs. Les Français consomment toujours du miel, mais deviennent plus sélectifs, …
Mieux sécuriser votre production en optimisant la traçabilité alimentaire
La chaîne agroalimentaire doit aujourd’hui garantir aux consommateurs une alimentation sûre, conforme et transparente, de la fourche à la fourchette. Dans ce contexte, …
L’Occitanie, une place majeure pour le secteur agroalimentaire
L’agroalimentaire occupe une place centrale dans l’économie régionale d’Occitanie. En 2022, les 2 959 entreprises des industries agroalimentaires (IAA) ont généré un chiffre …
Commerce extérieur agroalimentaire : En 2024, l’excédent agroalimentaire passe sous les 55 milliards d’euros
En 2024, l’excédent des échanges de produits agricoles bruts et transformés (4,9 Md€) diminue de 1,6 Md€ par rapport à 2023, tel est …