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Agro voice Approvisionnement et sécurité alimentaire : 5 critères à maîtriser au sein de votre entreprise

Alors que la population mondiale devrait atteindre près de 10 milliards d’habitants en 2050, contre 7,8 milliards aujourd’hui, nous devons relever des défis considérables pour maintenir un approvisionnement alimentaire adéquat. Par Laura Dunn Nelson Pour les fabricants du secteur agroalimentaire, il s’agit de préserver l’eau et de proposer une nourriture saines grâce à des pratiques environnementales et de sécurité alimentaire, notamment …

Approvisionnement et sécurité alimentaire : 5 critères à maîtriser au sein de votre entreprise
Pour les fabricants du secteur agroalimentaire, il s’agit de préserver l’eau et de proposer une nourriture saines grâce à des pratiques environnementales et de sécurité alimentaire, notamment en développant et en maintenant une culture de sécurité alimentaire efficace.

Alors que la population mondiale devrait atteindre près de 10 milliards d’habitants en 2050, contre 7,8 milliards aujourd’hui, nous devons relever des défis considérables pour maintenir un approvisionnement alimentaire adéquat.

Par Laura Dunn Nelson

Pour les fabricants du secteur agroalimentaire, il s’agit de préserver l’eau et de proposer une nourriture saines grâce à des pratiques environnementales et de sécurité alimentaire, notamment en développant et en maintenant une culture de sécurité alimentaire efficace.

Quand la culture de sécurité alimentaire doit-elle entrer en jeu ?

Une culture de sécurité alimentaire peut intervenir là où les règles et les réglementations ne suffisent pas. En effet, la chaîne d’approvisionnement alimentaire mondiale étant si complexe et fragmentée, il est difficile d’interpréter et d’appliquer les réglementations de manière cohérente entre plusieurs industries, régions et personnes.

On ne peut pas toujours compter sur les millions de salariés du secteur alimentaire de première ligne, dont les niveaux de langue, d’expérience et de connaissances varient considérablement, pour suivre et appliquer systématiquement les protocoles et règlements en matière de sécurité alimentaire suivant leur niveau de confiance et leurs connaissances en la matière. Mais il y a aussi la capacité à simplement savoir ce qui est bon ou mauvais, et c’est là qu’une culture de sécurité alimentaire entre en jeu.

Réduire les risques

Le terme « culture de la sécurité sanitaire des aliments » continue d’évoluer. Depuis quelques années, les entreprises agroalimentaires, leurs fournisseurs et distributeurs l’utilisent pour transmettre un sentiment de responsabilité afin de proposer des aliments sûrs et d’éviter les rappels et les poursuites en justice.

Chaque entreprise prétend avoir une culture de la sécurité alimentaire. Mais à quel point est-elle mature ? Comment peut-on la mesurer ? Et comment peut-on continuer à la développer et à l’améliorer de manière à entraîner un impact positif sur leurs activités et à réduire les risques en matière de sécurité alimentaire ?

Aider votre entreprise à se mettre sur la bonne voie

Pendant des années, les réponses à ces questions étaient laissées aux entreprises individuelles. Jusqu’à ce que l’Initiative mondiale pour la sécurité alimentaire (Global Food Safety Initiative, GFSI) convoque un groupe de travail technique international pour développer un livre blanc qui a abouti à inclure les attentes en matière de culture de la sécurité alimentaire dans les exigences de référence 2020 de la GFSI.

La GFSI mesure une culture de sécurité alimentaire en appliquant des pratiques de sécurité alimentaire dans l’ensemble d’une organisation en fonction de cinq dimensions. L’adoption et l’avancement de ces cinq dimensions aideront votre entreprise à se mettre sur la bonne voie pour développer une culture de sécurité sanitaire des aliments qui répond à l’approbation de la GFSI.

Les cinq dimensions de la culture de la sécurité sanitaire des aliments de la GFSI

 1) Vision et mission : un engagement complet couvrant les objectifs généraux de l’entreprise à mesure qu’elle se développe et fournit des produits et des services aux clients.

2) Les personnes : notamment les parties prenantes clés et les organisations d’apprentissage ainsi que la gouvernance, la communication et les programmes d’incitations/de récompenses/de reconnaissance de l’organisation.

3) Cohérence : pour aligner uniformément les priorités de sécurité alimentaire avec les personnes, la technologie, les ressources et les processus.

4) Capacité d’adaptation : donner aux entreprises la flexibilité nécessaire pour réagir rapidement, s’adapter aux changements dans leurs environnements et tirer parti de nouvelles opportunités.

5) Sensibilisation aux dangers et aux risques : pour aider tous les employés à comprendre les dangers potentiels pour la sécurité alimentaire qui peuvent avoir un impact sur les clients et leur organisation.

Les entreprises du secteur alimentaire doivent tenir compte de leur degré de maîtrise de chacune de ces cinq dimensions. Par exemple, les niveaux de maturité au sein d’une dimension peuvent dépendre de plusieurs facteurs tels que le rôle que jouent les dirigeants et les responsables au sein d’une entreprise pour établir et maintenir une culture de la sécurité alimentaire ; la qualité et la régularité de la communication des pratiques de sécurité alimentaire ainsi que les indicateurs utilisés pour établir et évaluer les responsabilités ou encore le niveau de sensibilisation et d’adaptabilité d’une entreprise aux dangers et les étapes nécessaires pour les atténuer.

Maintenir un approvisionnement alimentaire durable et sain

En s’appuyant sur l’approche de la définition et de la mesure de la culture de la sécurité sanitaire des aliments de la GFSI, ils permettent aux entreprises d’aider les employés et les cadres supérieurs à changer leur façon de penser et d’agir au travail afin de promouvoir systématiquement les programmes de gestion de la sécurité sanitaire des aliments de leur organisation.

Garantir la sécurité alimentaire n’est plus une simple liste de contrôle des règlements et des normes. C’est un moyen pour eux de savoir ce qui est bien, ce qui est mal et de pouvoir se concentrer sur les comportements clés en matière de sécurité alimentaire qui sont une responsabilité partagée par tous les employés.

Une main-d’œuvre dotée d’une solide culture de sécurité alimentaire et d’une bonne compréhension de ce qui est bon ou mauvais est un atout indispensable pour permettre à notre industrie de maintenir un approvisionnement alimentaire durable et sain.

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ParLa rédaction
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