BIO-UV Group mise sur l’ozone pour optimiser la gestion de l’eau dans l’agroalimentaire

Dans un contexte où la pression sur les ressources en eau s’intensifie et où la sécurité sanitaire reste une priorité absolue pour l’agroalimentaire, la société française BIO-UV Group, experte en désinfection de l’eau par UV, ozone, AOP et électrolyse du sel, poursuit sa dynamique d’innovation. Le groupe annonce une collaboration stratégique avec un intégrateur néerlandais spécialisé dans les procédés de traitement de l’eau pour l’industrie agroalimentaire. Objectif : accompagner les industriels vers des pratiques plus durables, sans compromis sur l’hygiène et la performance.

Premier fruit de cette coopération : l’installation réussie de trois générateurs d’ozone triogen PPO3 dans les installations d’un grand producteur de fruits et légumes aux Pays-Bas. Cette technologie permet de recycler jusqu’à 95 % des eaux de lavage tout en éliminant efficacement les contaminants microbiologiques. Résultat : une nette réduction de la consommation d’eau, une qualité d’eau de process renforcée et une sécurité accrue pour les produits alimentaires.

Une réponse concrète aux exigences sanitaires et environnementales

Face à la nécessité de réduire l’empreinte hydrique des sites de production tout en respectant des normes de plus en plus strictes, les solutions proposées par BIO-UV Group s’inscrivent dans une logique de performance environnementale. Les générateurs triogen PPO3, conçus par la filiale écossaise du groupe, sont capables de détruire 100 % des agents microbiologiques et contaminants organiques présents dans l’eau de lavage. Leur intégration dans les lignes existantes permet une mise en œuvre rapide, sans perturber l’organisation de la production.

« Cette collaboration démontre notre capacité à fournir aux industriels des solutions de traitement de l’eau alliant efficacité, fiabilité et performance environnementale. Nos générateurs d’ozone répondent aux enjeux critiques de l’industrie agroalimentaire en garantissant une eau de process de qualité, tout en optimisant sa consommation d’eau et d’énergie », souligne Simon Marshall, Directeur Général Adjoint de BIO-UV Group.

L’ozone, alternative crédible aux produits chimiques

Longtemps marginalisé dans l’agroalimentaire, l’ozone s’impose aujourd’hui comme une technologie de désinfection de plus en plus prisée. Agent oxydant très puissant, il a l’avantage de ne laisser aucun résidu, contrairement aux désinfectants chimiques classiques. En plus de limiter la pollution des eaux rejetées, son usage réduit les besoins en rinçage, accélère les processus de nettoyage et permet un traitement efficace sans altérer les qualités organoleptiques des produits.

Les générateurs d’ozone triogen PPO3 offrent aux industriels une solution intégrée, modulable selon les débits et les contraintes du site. Avec des bénéfices multiples : réduction de la consommation d’eau, maîtrise de la qualité sanitaire, allongement de la durée de vie de l’équipement et facilitation de la conformité réglementaire.

Pour BIO-UV Group, cette nouvelle installation aux Pays-Bas illustre sa volonté de jouer un rôle moteur dans la transformation durable de l’industrie alimentaire. Déjà présent dans des secteurs variés (piscines, aquaculture, potabilisation, traitement des eaux de ballast), le groupe met désormais l’accent sur l’agroalimentaire, marché stratégique en pleine mutation. Il y déploie son expertise dans la gestion des eaux de process, un levier de compétitivité souvent sous-estimé mais essentiel à l’heure des exigences ESG et de la raréfaction des ressources.

Avec des unités de production en France (Lunel et Muret) et au Royaume-Uni, BIO-UV Group se donne les moyens d’assurer une industrialisation rapide de ses innovations et une réponse sur mesure aux besoins de ses clients dans le monde entier. Son chiffre d’affaires 2024, qui atteint 39,6 millions d’euros (dont plus de 50 % réalisés à l’export), témoigne d’une stratégie résolument tournée vers l’international.

Avec cette nouvelle référence aux Pays-Bas, BIO-UV Group confirme son positionnement en tant qu’acteur clé de la transition hydrique du secteur agroalimentaire. Et entend bien poursuivre sur cette lancée, en multipliant les projets pilotes et les partenariats technologiques, en Europe comme à l’international.