Doux : vendra, vendra pas ?
Le premier producteur européen de volailles et numéro cinq mondial en termes d’exportation, Doux, était jusque-là détenu à 80% par des actionnaires familiaux. Ces derniers ont décidé d’engager un processus de cession de leur participation, selon Le Journal du Dimanche. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 1,3 milliards d’euros et une marge de 100 M€.

Le premier producteur européen de volailles et numéro cinq mondial en termes d’exportation, Doux, était jusque-là détenu à 80% par des actionnaires familiaux. Ces derniers ont décidé d’engager un processus de cession de leur participation, selon Le Journal du Dimanche. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 1,3 milliards d’euros et une marge de 100 M€. Il serait valorisé à hauteur de 500 M€, mais comptabilise malheureusement près de 400 M€ de dettes… Le détenteur de la marque Père Dodu avait ainsi renoncé à emprunter en novembre 2010 sur les marchés financiers. Autre ombre au tableau familial de l’entreprise : le président, Charles Doux, ne trouvait pas de successeur parmi ses proches… La décision est alors prise : Doux quittera prochainement sa famille pour rejoindre probablement des fonds d’investissement. Le Journal du Dimanche écrit : « la banque Lazard, qui gère l’opération, aurait reçu quatre offres de reprise provenant notamment de fonds d’investissement ». Possédant des usines en France et au Brésil, Doux bénéficie de nombreuses aides de la PAC. Il a ainsi obtenu 56,3 M€ d’aides à l’export en 2009. En 2010, son chiffre d’affaires avait chuté de 23,5%, atteignant 1,3 milliards d’euros. Cette décision de cession s’inscrit dans un contexte volailler difficile : la production française de volailles a baissé de 20% en dix ans, alors que la production mondiale augmentait de 30%.
Aujourd’hui, lundi 25 juillet 2011, le groupe Doux a décidé de démentir ces rumeurs. Elles seraient infondées, et les actionnaires familiaux compteraient bien garder leurs parts de la société. Un communiqué de presse est disponible sur le site web du groupe. Alors, vendra ou vendra pas ?

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