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La chimie opère du déjeuner au dîner !

Selon une étude de l'association « Générations futures », nos enfants seraient exposés à plus de 80 substances chimiques différentes au cours d'une journée comprenant trois repas conformes aux recommandations du ministère de la Santé. Une révélation qui s'avère des plus inquiétantes.

Selon une étude de l’association « Générations futures », nos enfants seraient exposés à plus de 80 substances chimiques différentes au cours d’une journée comprenant trois repas conformes aux recommandations du ministère de la Santé. Une révélation qui s’avère des plus inquiétantes. Pour réaliser cette étude, l’association a fait analyser en laboratoire la composition d’un repas standard, c’est-à-dire un repas comprenant cinq fruits et légumes frais, trois produits laitiers, 1,5 litre d’eau, des friandises, etc. consommés sur une journée par un enfant de 10 ans. Bilan de l’assiette : 81 substances chimiques ou provenant de pesticides, de métaux lourds ou encore d’autres polluants ont été détectés. Parmi ces 81 substances, 42 d’entre elles sont considérées comme potentiellement cancérigènes, 5 ont été catégorisées comme étant « cancérigènes certaines » et 37 autres sont susceptibles d’être des perturbateurs endocriniens. Autant de produits présumés être à l’origine de certaines pathologies chez les enfants, telles que : le cancer, le diabète ou encore des maladies neuro-dégénératives. L’étude à aussi mis en exergue qu’un petit-déjeuner composé de beurre et de thé au lait comptait en moyenne plus de 10 substances cancérigènes. 3 d’entre elles sont jugées « cancérigènes certaines » et plus d’une vingtaine d’autres pouvant déséquilibrer le système hormonal. Il en est de même au cours d’un repas où steak haché, thon en boîte, eau du robinet, steak de saumon… ont été incriminés. Si l’étude conclut sur le fait que le consommateur n’est pas conscient de son degré d’exposition à toutes ces substances, les limites légales d’utilisation de ces dernières dans les produits testés, ont pourtant été tout le temps respectées. L’association appelle donc les pouvoirs publics à s’emparer du sujet.

ParLa rédaction
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