Le “Made in France” en vogue
La baisse du pouvoir d’achat ces dernières années ajoutée à la crise économique dont le monde peine à se relever, pourrait laisser penser que les français sont plus réticents à dépenser plus pour leurs achats. Il aurait semblé logique de voir une croissance des achats de produits fabriqués à l’étranger, souvent moins cher que les produits fabriqués en France.

La baisse du pouvoir d’achat ces dernières années ajoutée à la crise économique dont le monde peine à se relever, pourrait laisser penser que les français sont plus réticents à dépenser plus pour leurs achats. Il aurait semblé logique de voir une croissance des achats de produits fabriqués à l’étranger, souvent moins cher que les produits fabriqués en France. Il n’en est rien, comme le révèle une étude du Credoc (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie), et c’est même l’inverse qui se produit avec une forte préférence pour les produits « Made in France ».
Ainsi près de 64% des Français déclarent être prêt à payer plus cher pour des produits industriels fabriqués en France, alors qu’ils n’étaient que 55% en 2004. Et ce phénomène touche toutes les catégories sociales même si il est plus important, avec près de 70% d’entre eux, chez les plus de 60 ans, les cadres, les professions intellectuelles supérieures, les diplômés du supérieur et les hauts revenus.
Les français accordent de plus en plus d’importance à la provenance, ainsi 51% d’entre eux disent privilégier les produits d’origine française lors de leurs achats. Seuls les moins de 25 ans ne suivent pas cette tendance.
Cette préférence est le fait d’une confiance de plus en plus grande dans la qualité des produits industriels d’origine française. A cela s’ajoute aussi une tendance environnementale puisque 37% des sondés se déclarent disposés à payer plus de taxes qui seraient directement affectées à la protection de l’environnement, ainsi qu’un aspect économique avec une partie des consommateurs qui souhaitent faire part de leur soutien aux salariés et aux entreprises françaises les plus exposés à la crise.

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