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Panorama sur la consommation des produits aquatiques

Le Collectif Poissons, Coquillages et Crustacés, une initiative des filières françaises de pêche, de pisciculture et de conchyliculture, publie tous les deux ans une enquête sur les Français et les produits aquatiques. Les produits aquatiques sont appréciés pour leur diversité et leurs bienfaits pour la santé avec cependant des disparités de connaissances et de consommation qui demeurent en fonction …

Panorama sur la consommation des produits aquatiques
L’étude Toluna-Harris Interactive 2023 confirme en effet que les produits aquatiques sont aimés des Français, perçus comme bons pour la santé et agréables à cuisiner. L’étude montre cependant des disparités chez les jeunes (25/34 ans et surtout les 18/24 ans) qui ont une consommation moins diversifiée (concentrée sur le saumon et le thon) et moins fréquente, en particulier par rapport aux plus âgés (50/64 ans et surtout les 65 ans et plus). Cette sous-consommation des jeunes s’explique en partie par un manque de connaissances et un goût moins prononcé pour les produits aquatiques.

Le Collectif Poissons, Coquillages et Crustacés, une initiative des filières françaises de pêche, de pisciculture et de conchyliculture, publie tous les deux ans une enquête sur les Français et les produits aquatiques. Les produits aquatiques sont appréciés pour leur diversité et leurs bienfaits pour la santé avec cependant des disparités de connaissances et de consommation qui demeurent en fonction de l’âge ou des revenus.

L’étude Toluna-Harris Interactive 2023 confirme en effet que les produits aquatiques sont aimés des Français, perçus comme bons pour la santé et agréables à cuisiner. L’étude montre cependant des disparités chez les jeunes (25/34 ans et surtout les 18/24 ans) qui ont une consommation moins diversifiée (concentrée sur le saumon et le thon) et moins fréquente, en particulier par rapport aux plus âgés (50/64 ans et surtout les 65 ans et plus). Cette sous-consommation des jeunes s’explique en partie par un manque de connaissances et un goût moins prononcé pour les produits aquatiques.

Fraîcheur et prix, premiers critères de consommation

Ce jeune public, de même que les foyers à revenus faibles, sont les plus impactés par le contexte inflationniste, le prix devenant un frein important à l’achat. La diversité des espèces est un atout, même si le saumon, le thon, les crevettes et le cabillaud sont les plus consommés. Les sources d’informations sont variées et les professionnels (poissonniers) tirent leur épingle du jeu, de même que les réseaux sociaux et les émissions culinaires. La fraîcheur reste le critère dominant de choix d’achat et de consommation, et les plats préparés (cuisinés, traiteurs) progressent tant pour les poissons que les coquillages et les crustacés.

Le prix constitue un frein de plus en plus important à l’acte d’achat, surtout chez les faibles revenus et dans un contexte inflationniste.. Côté santé et nutrition, les recommandations de l’ANSES (des produits aquatiques 2 fois par semaine en alternant poissons maigres et gras) sont connues mais trop peu appliquées.

Les produits aquatiques conservent une excellente image

L’étude révèle que 9 français sur 10 apprécient la diversité des espèces et leurs bénéfices au service d’une alimentation saine et équilibrée. Une large majorité de Français (87%) déclare aimer les produits aquatiques. Ils sont 79% (+7 points depuis 2019) à avoir du plaisir à les cuisiner et 75% (+6 points) à les trouver fa- ciles à cuisiner. L’image des produits aquatiques reste excellente et en progression depuis 2019. Les qualités appréciées par 9 français sur 10 sont : la diversité des espèces, bons pour une alimenta- tion équilibrée, bons pour les enfants ; et ces produits sont jugés sains par 92% (vs 84% en 2019).

Les 3⁄4 des Français déclarent avoir du plaisir à cuisiner les produits aquatiques et à les trouver faciles à cuisiner. Côté vertus, pour plus de 9 Français sur 10, les produits aquatiques sont sources de vitamines et de minéraux, d’oligo-éléments, d’oméga 3 , bons pour la mémoire et le système la ligne cardio-vasculaire. La perception de leurs vertus reste très élevée : sources de vitamines et de minéraux, d’oligo-éléments, d’oméga 3 (93%) ; bons pour la mémoire (92%), le système cardio-vasculaire (92%) et pour la ligne (92%).

Saumon et thon, les plus consommés

Les 7 espèces les plus consommées sont le saumon, le thon, la crevette, le cabillaud, la moule et la sardine (frais et fumé). Les espèces les moins consommées par les moins de 35 ans sont le cabillaud, les coquilles Saint-Jacques, le maquereau et les huîtres. Si 93% des Français apprécient la diversité des produits aquatiques, pourtant, seules 7 espèces sont citées par plus de la moitié des consommateurs : le saumon (frais et fumé), le thon et les crevettes ainsi que le cabillaud, les moules et les sardines. Les espèces les moins citées/consommées sont : le bar, la lotte, les langoustines, la raie et le tourteau. Les consommateurs plus âgés (50 ans et plus) déclarent une plus grande diversité de produits aquatiques. Comparativement à leurs aînés, les moins de 35 ans sous-consomment notamment : le cabillaud, les coquilles Saint-Jacques, le maquereau et les huîtres.

Parmi les sources d’informations et de conseils, la première reste le poissonnier ou le chef de rayon marée (+13 points depuis 2019), en particulier auprès des 65 ans et plus. La seconde reste les proches (+12 points depuis 2019). Les émissions culinaires sont troisièmes (+12 points depuis 2019). À noter que l’Internet et les réseaux sociaux, en 4e place, sont une source d’information pour 41% des 18/34 ans.

Les consommateurs de produits aquatiques achètent surtout des produits frais, en poissonnerie et en grandes surfaces. 62% des Français déclarent consommer du poisson de manière hebdomadaire, versus 16% pour les coquillages et crustacés.  Les poissons ont une consommation stable, voire en légère progression depuis 2021 des produits surgelés, frais emballés (sous vide/ barquette) et en conserve. Plus forte progression sur les plats cuisinés (+5 points) et les plats traiteurs (+6 points) ; Les coquillages et crustacés connaissent une forte progression sur les produits frais emballés (+9 points), surgelés (+7 points), les plats cuisinés (+6 points) et surtout les plats traiteurs (+12 points).

Les consommateurs de produits aquatiques achètent surtout des produits frais, en poissonnerie et en grandes surfaces. 62% des Français déclarent consommer du poisson de manière hebdomadaire. Parmi les plus jeunes (18-24 ans) qui consomment peu/jamais, c’est avant tout une question de goût qui entre en jeu, puis le prix. Pour l’ensemble des Français, consommateurs réguliers ou non, 37% déclarent avoir consommé moins de produits aquatiques sur ces 3 dernières années et 40% sur les 6 derniers mois, tandis qu’ils sont respectivement 34% et 30% à déclarer avoir au contraire augmenté leur consommation.

Parmi ceux qui indiquent consommer peu, voire jamais de produtis aquatiques,outre des prix jugés trop élevés c’est le manque d’appétence d’au moins une personne au foyer et la difficulté à trouver ces produits qui constituent les principaux freins à l’achat. On note que chez les plus jeunes (18-24 ans), c’est avant tout une question de goût qui entre jeu (47%) avant le prix (30).

Un contexte inflationniste

Le prix constitue le deuxième critère d’achat (derrière la fraîcheur), cité par 63% des Français (+7 points depuis 2019). Pour 63% des Français, le prix est le second critère important d’achat de produits aquatiques. Depuis 2019, l’attention apporté au prix s’est accentuée. En moyenne, 40% des Français déclarent avoir diminué leur consommation de produits aquatiques au cours des 6 derniers mois, et cette baisse est plus forte chez les revenus les plus faibles (48%). Par ailleurs, les foyers à revenus faibles sont 70% à savoir que la recommandation de l’ANSES est de consommer des produits aquatiques au moins deux fois par semaine, pourtant, seuls 38% déclarent effectivement le faire. Parmi ceux qui consomment rarement des produits aquatiques, le prix est le premier frein à l’achat (67%, +9 points).

Si l’ANSES, dans le cadre du PNNS (Programme National Nutrition Santé), recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en alternant un poisson gras et un poisson maigre, un peu plus de la moitié des Français (57%, +6 points depuis 2019) indiquent connaître cette recommandation. Cette connaissance est en revanche, bien plus faible chez les moins de 35 ans, et encore plus chez les 18-24 ans. Près d’1 Français sur 2 déclare consommer des produits aquatiques 1 à 2 fois par semaine. Une consommation nettement plus restreinte auprès des plus jeunes et de ceux disposant des revenus 57% des Français, connaissent la recommandation de l’ANSES qui conseille de consommer du poisson deux fois par semaine en alternant un poisson gras et un poisson maigre.

Un peu plus de la moitié des Français indiquent connaitre la recommandation de consommation de l’ANSES et près d’1 Français sur 2 déclare consommer des produits aquatiques à cette fréquence (1 à 2 fois par semaine). Une consommation nettement plus restreinte auprès des plus jeunes et de ceux disposant des revenus les plus faibles.

Selon l’enquête du Collectif Poissons, Coquillages et Crustacés, les Français montrent une connaissance imparfaite à distinguer poissons maigres et gras. Si 35% pensent pouvoir catégoriser correctement poissons maigres et poissons gras, face à une liste de 15 poissons, seuls 13% des Français classent correctement l’ensemble des poissons dans la bonne catégorie. Une méconnaissance plus forte chez les 18-24 ans, qui sont 35% à ne pas distinguer du tout la notion de poissons gras. Les poissons maigres (dorade, bar, cabillaud, merlan, merlu…) sont les mieux identifiés. Les poissons gras comme la truite, le thon ou le maquereau sont à tort classés parmi les poissons maigres par plus d’1/3 des interrogés. Dans les faits, les poissons maigres sont donc souvent mieux identifiés que les poissons gras.

Un plan en campagne de communication autour du triptyque “Diversité / Santé / Usages”

Créé en 2019, le Collectif Poissons Coquillages et Crustacés regroupe les professionnels des filières françaises de pêche, de pisciculture et de conchyliculture, via leurs représentants France Filière Pêche (FFP), le Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture (CIPA) et le Comité National de la Conchyliculture (CNC). Sa mission est de sensibiliser les jeunes et les familles à la diversité des produits aquatiques et de rappeler leurs bienfaits nutritionnels. Les campagnes d’information du col- lectif Poissons, Coquillages et Crustacés sont financées avec le soutien de l’Union Européenne et le ministère de l’Agriculture.

Cette année, le Collectif Poissons Coquillages Crustacés lance sa nouvelle campagne de communication 2023/2025, bâtie sur 3 piliers à savoir la diversité pour faire découvrir la richesse, encore trop méconnue, des produits aquatiques ; la santé afin de rappeler les nombreux bienfaits et apports nutritionnels des produits aquatiques et relayer

les recommandations officielles de consommation du PNNS (Programme National Nutrition Santé) ; et enfin les usages pour valoriser la facilité de préparation des produits, pour une cuisine quotidienne et familiale. Dans le cadre de cette campagne, plusieurs actions ont déjà été menées notamment un lifting du logo, dans des couleurs plus naturelles ; une dynamisation des prises de parole sur les réseaux sociaux, en particulier sur Instagram avec des recettes et des jeux ; une opération inédite sur TikTok, avec l’activation de 3 influenceuses food et des recettes originales pour toucher les 18/35 ans, une présence au Salon International de l’Agriculture, avec un stand dédié et une animation en continue, ainsi que des initiatives à destination des écoles, pour faire découvrir aux plus jeunes toute la richesse des produits aquatiques.

Les résultats de l’enquête Toluna-Harris Interactive 2023, particulièrement révélateurs des tendances de consommation des produits aquatiques par les Français, démontrent tout l’enjeu pour le Collectif Poissons, Coquillages et Crustacés de poursuivre et amplifier ses actions de valorisation des bénéfices des produits aquatiques, auprès d’un large public.

(SOURCE : Données extraites de l’enquête réalisée en ligne du 26 au 27 avril 2023. Échantillon de 1 112 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e) / Etude Toluna/Harris Interactive- France Filière Pêche, Cipa, Comité national de la Conchyculture)

ParLa rédaction
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