Coca-Cola refuse d’être le bouc-émissaire de l’obésité.
Le 30 mai dernier, la décision du maire de New York, Michael Bloomberg, de faire interdire la vente de sodas de plus d’un demi-litre dans les cinémas, les snacks et les restaurants de la ville, a fait couler beaucoup d’encre. Et suscité la colère des industriels, Coca-Cola en tête.

Le 30 mai dernier, la décision du maire de New York, Michael Bloomberg, de faire interdire la vente de sodas de plus d’un demi-litre dans les cinémas, les snacks et les restaurants de la ville, a fait couler beaucoup d’encre. Et suscité la colère des industriels, Coca-Cola en tête.
Aujourd’hui, l’emblème du soda a décidé de contre-attaquer, estimant qu’il était victime à tort de dénigrement de la part de Bloomberg. Muhtar Kent, le PDG de Coca-Cola, a ainsi déclaré au Wall Street Journal : « Je trouve que c’est inexact et injuste d’accuser un seul ingrédient, un seul produit, une seule catégorie d’aliments ».
Il a tenu à souligner que son groupe avait lancé 800 produits « light » sur ces cinq dernières années et s’est défendu : « nous travaillons avec les gouvernements, le secteur des affaires et la société civile pour avoir des programmes de vie active dans tous les pays où nous sommes présents d’ici à 2015 ».
Coca-Cola est soutenu dans sa révolte par les autres géants de l’agroalimentaire et de la restauration, comme McDonald’s qui a dénoncé une « interdiction malavisée ».
Néanmoins, ces arguments ne font pas mouche auprès de la municipalité de New York. Samantha Levine, l’adjointe au maire chargée de la presse, a déclaré : « Le fait demeure, les boissons sucrées sont un facteur clé de la crise de l’obésité qui tue 5800 new-yorkais et coûte à la ville 4 milliards de dollars chaque année ».
Les nombreuses études menées par les scientifiques corroborent ce point de vue, qui est également soutenu par les nutritionnistes tels que Barbara Moore, la directrice de Shape Up America : « Aujourd’hui, non seulement les enfants et les adultes boivent des sodas tous les jours, mais ce n’est pas 10 cl, c’est 40 cl, 60 cl, ou même un litre ».
Le journal Metro illustre bien la rivalité qui existe entre politiques et industriels : on peut apercevoir sur une page un message de la mairie montrant un soda de 94 cl et 26 sachets de sucre accompagnés du slogan « Votre enfant vient de manger 26 sachets de sucre », alors que quelques pages plus loin une autre publicité dénonce la nouvelle réglementation lancée par Bloomberg, arguant « Laissons les gens décider », et prônant les machines permettant de réaliser des sodas à domicile…
Source : agro-media.fr avec AFP et Snacking.fr.

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