Doux : qui raflera la mise ?
Alors que jeudi, date limite pour le dépôt d’offres de reprise du volailler Doux, sept repreneurs s’étaient manifestés, quatre autres sont venus grossir les rangs des acquéreurs potentiels depuis. Ainsi, les candidats au rachat sont :

Alors que jeudi, date limite pour le dépôt d’offres de reprise du volailler Doux, sept repreneurs s’étaient manifestés, quatre autres sont venus grossir les rangs des acquéreurs potentiels depuis. Ainsi, les candidats au rachat sont :
- les établissements Daviet,
- Cavac-Ciab,
- Financière Turenne Lafayette,
- LDC,
- Sofiprotéol,
- Tilly-Sabco,
- Terrena,
- Amice-Soquet,
- Proteis Viande,
- Finalab
- et Hendrix Genetics.
Glon, la filiale de Sofiprotéol, est associé à Triskalia et Duc pour la reprise d’une partie des activités de Doux.
Les offres de reprise ont été présentées vendredi matin lors d’un comité central d’entreprise (CCE) exceptionnel au siège du volailler, à Châteaulin (29). Malheureusement, elles n’ont convaincu personne, et surtout pas Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, les syndicats et les salariés. Une reprise globale du groupe paraît à présent bien impossible, et il sera difficile d’éviter une « vente à la découpe ».
Mais la plus grosse crainte actuellement, c’est la casse sociale, comme l’explique la déléguée centrale syndicale FO, Nadine Hourmant : « C’est une évidence, certains salariés n’auront plus de boulot à partir du 16 juillet. C’est l’annonce d’une casse sociale ». Même son de cloche du côté du délégué central CGT, Raymond Gouiffès : « je ne suis pas optimiste ce matin. L’Etat doit intervenir rapidement […]. Le gouvernement doit mettre la filière avicole sous tutelle et la restructurer de A à Z ».
En attendant, le tribunal de commerce rendra son verdict le 23 juillet, après avoir reculé l’échéance initiale d’une semaine. Il examinera les 11 offres de reprise, qui bien souvent ne comprennent qu’une partie dérisoire des emplois (588 pour Tilly-Sabco, 1/3 des 3400 emplois pour Sofiprotéol…), ainsi que le plan de continuation que Charles Doux a prévu de proposer avant la date buttoir du 23 juillet. Il entend préserver son entreprise jusqu’à la fin de la période de redressement, en décembre.
Cependant, rares sont ceux qui y croient… Jean-Luc Guillart, délégué central adjoint CFDT, ne fait pas partie de ceux-là et estime : « La famille Doux est encore notre employeur, mais plus pour longtemps ».
Source : agro-media.fr avec AFP, La Tribune, LSA (Sylvain Aubril), Reuters et Les Echos.

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