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Agro voice 3 solutions concrètes proposées par VWT pour activer votre transition écologique

La question de la transition écologique est une problématique qui concerne aujourd’hui tous les industriels. Dans le secteur de l’agroalimentaire, outre les enjeux portant sur la réduction de l’impact carbone ou celle de la consommation énergétique, le traitement de l’eau est également une question délicate et incontournable pour les industriels qui souhaitent tendre vers des sites plus vertueux. Pour …

3 solutions concrètes proposées par VWT pour activer votre transition écologique
Pour accompagner les industriels dans leur démarche écologique, Veolia Water Technologies (VWT) a développé de nombreuses solutions innovantes pour le traitement et le pré-traitement de l’eau dont l’OSG Hydrex.

La question de la transition écologique est une problématique qui concerne aujourd’hui tous les industriels. Dans le secteur de l’agroalimentaire, outre les enjeux portant sur la réduction de l’impact carbone ou celle de la consommation énergétique, le traitement de l’eau est également une question délicate et incontournable pour les industriels qui souhaitent tendre vers des sites plus vertueux.

Pour les accompagner dans leur démarche, Veolia Water Technologies (VWT) a développé de nombreuses solutions innovantes pour le traitement et le pré-traitement de l’eau. Pour nous en parler, nous avons fait appel à deux experts du traitement chimique de l’eau chez VWT, à savoir Johann Scuiller, Responsable Activité Hydrex France et Alexandra Marchand, Support technique National Hydrex.

Propos recueillis par Nathalie Delmas

Alors que les besoins des industriels restent les mêmes à savoir chauffer et refroidir leur process et traiter les eaux usées qui en résultent, que leur propose VWT pour évoluer vers une transition écologique ?

 Johann Scuiller : Pour chauffer, il faut produire de la vapeur avec des chaudières et nous devons traiter les eaux afin de lutter contre les phénomènes de corrosion, d’entartrage et d’encrassement. Pour refroidir, il faut des circuits de refroidissement et nous devons traiter les eaux de ces circuits contre les mêmes phénomènes, en maîtrisant en sus le risque sanitaire légionelles sur les tours aéroréfrigérantes. Pour cela, nous avons besoin de chimie. Et il en va de même sur les stations d’épuration pour le traitement des eaux usées et le respect des normes de rejets.

Depuis toujours, VWT cherche à promouvoir des solutions et des technologies respectueuses de l’environnement et durables. A cet effet, nous proposons l’électrolyse de sel pour la désinfection de l’eau, des produits biosourcés comme des coagulants à base végétale et des floculants à base de fécules de pomme de terre. Nos solutions sont basées sur une chimie qui se veut la moins impactante possible sur l’environnement.

L’utilisation d’un traitement chimique pour lutter contre la corrosion, l’entartrage ou encore la microbiologie est-elle incontournable ?

Johann Scuiller : Oui, c’est inévitable, nous ne pouvons pas nous passer d’un minimum de chimie dans l’industrie afin de traiter les problématiques citées plus haut. Elles apparaissent, par exemple, lorsque l’on veut concentrer au maximum l’eau d’appoint dans un circuit de refroidissement ou l’eau alimentaire dans une chaudière vapeur.

La protection de la ressource en eau étant un sujet primordial chez VWT, nous cherchons à optimiser la consommation d’eau d’appoint sur les utilités de nos clients en travaillant avec le taux de concentration le plus élevé possible, ce qui nécessite un conditionnement chimique de l’eau avec des produits formulés, des équipements spécifiques et aussi un suivi adapté. En effet, les produits chimiques et les matériels associés ne suffisent plus, l’accompagnement de nos clients dans la gestion et la maîtrise des risques fait partie intégrante du service et des solutions VWT.

De l’amidon pour le prétraitement de l’eau !

Quelle solution propose aujourd’hui VWT pour le prétraitement de l’eau ?

 Alexandra Marchand : Les clients nous demandent des solutions plus green que celles qu’ils ont aujourd’hui. Pour le prétraitement de l’eau, nous proposons à nos clients qui veulent réduire leur empreinte environnementale, les solutions Hydrex 3841/3842. Ces produits ont initialement été formulés pour répondre à la restriction de la législation par rapport à l’utilisation des monomères base acrylamide (l’acrylamide a été classé par l’UE en catégorie 2, c’est-à-dire substances devant être assimilées à des substances cancérogènes pour l’homme). Ces produits s’adressent à l’ensemble des industries qui prélèvent l’eau dans les forages ou dans les eaux de surface pour produire de l’eau industrielle, ainsi qu’aux usines de production d’eau potable. Jusqu’à présent, c’était des clients qui utilisaient des floculants à base de polyacrylamides afin de piéger les matières actives organiques. Les avantages de ces produits sont nombreux : Respect de la norme européenne d’eau potable, le EN1406 ; Pas d’impact sur les trihalométhanes (THM) et les acides haloacétiques (AHA), sous produits de la désinfection les plus courants ; Boues plus green ; Réduction des risques liés à la manipulation ; Pas d’impact sur procédé membranaire en aval ; Résiduel négligeable de CODB dans les eaux traitées.

Qu’en est-il pour les utilités, les eaux de refroidissements et les eaux brutes utilisées à des fins de process ?

Johann Scuiller : Il y a quelques années, les produits biocides étaient fortement utilisés par les traiteurs d’eau et les exploitants afin de désinfecter les eaux de refroidissement, de lutter contre l’encrassement microbiologique et de maîtriser le risque sanitaire légionelle. Heureusement, la réglementation a évolué afin d’améliorer la qualité des rejets et réduire ainsi leur impact sur l’environnement.

Dans ce contexte, VWT s’est lancé dans la désinfection par électrolyse de sel. C’est notre technologie OSG Hydrex. Elle nécessite de l’eau adoucie, du sel et de l’électricité et permet de produire in situ et sans danger un biocide oxydant chloré très efficace. Il s’est avéré chez nos clients que ce produit est même plus efficace que les biocides traditionnels à base de javel ou de brome, en particulier sur le biofilm où se développent les légionelles. Cette technologie permet aussi la réduction des biocides non oxydants. Nos différentes références en France en sont la preuve.

Cette technologie OSG Hydrex reste la moins impactante en termes de chimie, l’objectif étant de réduire l’usage de biocides oxydants classiques (javel, brome) et non oxydants, et d’améliorer aussi la sécurité pour les opérateurs (suppression du transport et de la manipulation de produits chimiques dangereux).

La fin de la javel, du brome en galets ou encore de l’ozone… ?

Johann Scuiller : La javel classique contient environ 13% de chlore, donc on transporte finalement peu de matière active (impact CO2). C’est aussi un produit très corrosif et dangereux pour l’homme et l’environnement. Le brome en galets est aussi dangereux à manipuler (remplissage des brominateurs) et l’ozone reste peu utilisé sur les circuits de refroidissement car très énergivore et potentiellement corrosif. En comparaison, le sel apporte 100% de matières actives et les opérateurs ne manipulent que des sacs sans danger. Le biocide fabriqué in situ est concentré à moins de 1%, sans pictogramme de danger. L’OSG HYDREX est donc une solution qui améliore la sécurité sur un site industriel.

Par ailleurs, nous pouvons surveiller à distance le bon fonctionnement de notre traitement d’eau via la plateforme digitale HUBGRADE proposée par VWT, en y connectant nos équipements de préparation, d’injection, de mesures et de régulation, nos sondes d’analyse en ligne (chlore libre résiduel, conductivité,…). On peut voir à distance s’il y a des défaillances et ainsi intervenir si nécessaire. Nos clients y gagnent en traçabilité, réactivité et sécurisation.

Des produits biosourcés à partir d’une essence d’arbre

Et quelle solution pour l’épuration de l’eau ?

Alexandra Marchand : Pour l’épuration de l’eau, traditionnellement, les clients utilisaient des coagulants à base de sels de fer ou d’aluminium, des produits assez controversés. Nous proposons donc aux industriels de travailler avec des produits biosourcés à base de tanin comme notre Hydrex 6799.

Ces produits d’origine végétale sont respectueux de l’environnement et biodégradables. Leur configuration chimique en fait une alternative avantageuse aux coagulants inorganiques (polychlorure d’aluminium PAC, solutions de chlorure de fer, solutions de sulfate de fer…) qui sont couramment utilisés pour traiter l’eau afin d’en éliminer les composés insolubles (matières en suspension et DCO dégradable). D’un point de vue manipulation, il s’agit de produits beaucoup moins toxiques ce qui renforce la sécurité pour les opérateurs. De plus, les coagulants étant moins corrosifs, les pompes et autres parties métalliques de l’usine ne sont pas endommagées.

Enfin, le dosage nécessaire en produits chimiques étant divisé de 3 à 5 par rapport aux coagulants inorganiques, les coûts d’exploitation sont ainsi optimisés.

Qu’en est-il des déchets qui découlent de ces solutions ?

Johann Scuiller, Alexandra Marchand : Pour les floculants Hydrex à base d’amidon, il y a des déchets liés à l’emballage du produit. Par ailleurs, quand on injecte un floculant, il y a toujours une production de boue. Par rapport à des solutions conventionnelles, les boues produites avec notre amidon Hydrex seront moins polluantes. Elles sont traitées en extérieur, en incinération, en compostage, en méthanisation ou en épandage agricole.

Pour l’électrolyse de sel OSG HYDREX, le client n’utilise que du sel en sacs, donc les déchets ne sont que ces emballages. A titre de comparaison, les biocides traditionnels sont par exemple conditionnés en bidons plastiques non recyclables en nombre conséquent puisque, pour obtenir la même teneur en actifs, il faut environ 20 fois plus de javel commerciale que de sel en galets.

Les industriels évoluent-ils facilement vers ces nouvelles solutions et technologies ?

 Johann Scuiller, Alexandra Marchand : Outre une question de coût, l’industriel n’a pas d’autre choix aujourd’hui, poussé par l’évolution des normes et des réglementations, que d’opter pour ces nouvelles solutions plus vertueuses. Il en a bien conscience.

Concernant l’électrolyse de sel OSG HYDREX, nos clients n’ayant pas toujours le CAPEX pour investir et ayant besoin de toujours plus de services, l’objectif de VWT n’est pas de vendre le matériel mais de proposer un contrat de mise à disposition de ce matériel. Ce type de solution inclut le prix de l’électrolyseur, de maintenance et des consommables sur toute la durée du contrat, de la connexion au portail digital Hubgrade, ainsi que de l’assistance technique VWT. Nos clients maîtrisent ainsi leur coût d’exploitation OPEX avec un montant fixe incluant la prestation de services VEOLIA.

En savoir davantage sur les solutions proposées par Veolia : ICI

 

ParLa rédaction
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