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Alimentation animale : les insectes, c’est pour bientôt

Des protéines d'insectes pour nourrir les animaux. Une idée qui pourrait bientôt devenir réalité à en croire Arnold Van Huis, entomologiste de l'Université de Wageningen (Pays-Bas), rapporte Food Manufacture.

Des protéines d’insectes pour nourrir les animaux. Une idée qui pourrait bientôt devenir réalité à en croire Arnold Van Huis, entomologiste de l’Université de Wageningen (Pays-Bas), rapporte Food Manufacture. Selon lui, si le coût de production de la matière première à base d’insectes pouvait être revu à la baisse, en automatisant les techniques de production, les insectes pourraient représenter une sérieuse alternative aux protéines de soja pour les porcs et les volailles. 
 

Insectes : de barrières réglementaires à franchir

La Commission devrait d’ailleurs approuver ces protéines dans le six mois à venir selon l’entomologiste.
 
Selon des études non-publiées, les protéines d’insectes pourraient également être utilisées pour remplacer au moins 50 % des farines de poissons dans l’aquaculture. Pour cela cependant, d’autres barrières législatives restent à franchir. « Les insectes sont aussi des animaux, il faudrait donc mettre en place des abattoirs à insectes », suggère Arnold Van Huis. 
 
 
« La moitié de nos poissons sont plus ou moins élevés en culture désormais, estime-t-il. De la farine de poisson est normalement utilisée pour les nourrir,  mais en raison de la surexploitation, elle devient moins répandue et plus chère. La recherche d’alternatives est donc importante. » Il serait notamment possible d’avoir recours aux mouches domestiques, selon le chercheur, variété par ailleurs déjà utilisée en Afrique du Sud.
 

Alimentation à base d’insectes : un coût encore trop élevé

L’obstacle principal reste actuellement le coût. Les coûts de production, qui demande une main-d’œuvre importante, tourne autour de 4,75€/kg, selon lui. « Il faut donc mécaniser la production. » Pour être compétitif, le coût devrait être réduit à 1€/kg. De nombreuses entreprises européennes auraient d’ailleurs trouver comment automatiser le système.
ParLa rédaction
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