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Attention, un poisson peut en cacher un autre !

Êtes-vous sûr de consommer le poisson que vous avez acheté ? Car vous avez de quoi avoir des doutes… En effet, l’alliance Ocean 2012 a révélé que les vendeurs de poissons n’hésitaient pas à faire passer certaines espèces peu coûteuses pour d’autres bien plus rares… Maquillant le tout sous une fausse étiquette. 

Êtes-vous sûr de consommer le poisson que vous avez acheté ? Car vous avez de quoi avoir des doutes… En effet, l’alliance Ocean 2012 a révélé que les vendeurs de poissons n’hésitaient pas à faire passer certaines espèces peu coûteuses pour d’autres bien plus rares… Maquillant le tout sous une fausse étiquette.

 

Selon l’organisme, 28% des morues vendues en Irlande n’en sont pas ! Il s’agit de lieu jaune, de lieu noir ou de merlan, moins chers. Et les consommateurs n’y voient que du feu : « Le fait de paner, fumer ou enrober ces filets dans de la pâte à frire permet de masquer l’apparence, l’odeur et le goût de ces imposteurs », a déclaré l’alliance dans un rapport.

En France, la plupart des consommateurs ignorent que la roussette, la saumonette et le chien de mer sont en réalité des petits requins.

En Espagne, un merlu vendu sur trois provient en réalité d’Afrique.

En Grande-Bretagne, certains Fish and Chips censés être à base de morue se sont révélés être faits à partir de pangasius, le poisson le moins cher du monde.

 

Enfin, la consommation de produits de la mer ne cesse d’augmenter depuis 20 ans. En France elle progresse chaque année de 2% en moyenne. Or, « les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche », selon Stéphane Beaucher, le coordonnateur politique d’Ocean 2012.

Les escrocs ne sont donc pas prêts d’arrêter de noyer le poisson.

 

Source : agro-media.fr avec AFP.

ParLa rédaction
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