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Bruno Le Maire met en garde Lactalis.

Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a assisté mardi 20 décembre à la signature symbolique du contrat-cadre entre Senoble et ses producteurs de lait, réunis au sein de groupements de producteu

Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a assisté mardi 20 décembre à la signature symbolique du contrat-cadre entre Senoble et ses producteurs de lait, réunis au sein de groupements de producteurs. Il en a profité pour appeler l’ensemble des laiteries à faire de même et a fustigé les industriels qui « bloquent » les négociations : « il y a des industriels qui jouent le jeu et d’autres qui ne jouent pas. Bloquer les négociations, mettre des clauses léonines dans les contrats, cela ne marchera pas ». Il a ajouté que ces industriels « n’auront pas gain de cause », selon les propos rapportés par nos confrères de LSA.

Même si le ministre ne cite pas de nom, impossible de ne pas penser au leader français des produits laitiers, Lactalis, qui refuse de traiter avec les organisations de producteurs (OP) alors que d’autres industriels comme Senoble et Danone s’y sont finalement résolu.

D’autre part, Bruno Le Maire a déclaré qu’il espérait que les OP soient reconnues par la législation française avant fin 2012. Il s’agirait pour lui d’une belle victoire avant la fin de son mandat.

 

La signature des contrats-cadres, imposée par le gouvernement, permet d’assurer aux agriculteurs un revenu stable et de leur donner de la « visibilité », étant donné que les prix du lait ne cessent de fluctuer. En janvier prochain, l’interprofession laitière de l’Ouest (Cilouest), a établi un prix de cession du lait de l’ordre de 338,15€ pour 1 000 litres.

ParLa rédaction
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