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Cinq personnes intoxiquées par toxine botulique à Avignon !

Dans la nuit du 2 au 3 septembre, quatre personnes ont été admises au service de réanimation du centre hospitalier de la ville d’Avignon, et immédiatement placées sous assistance respiratoire. Le 4 septembre au matin, elles étaient rejointes par un cinquième cas. Deux des patients sont dans un état grave car victimes d’une « neuro-intoxication alimentaire »

Dans la nuit du 2 au 3 septembre, quatre personnes ont été admises au service de réanimation du centre hospitalier de la ville d’Avignon, et immédiatement placées sous assistance respiratoire. Le 4 septembre au matin, elles étaient rejointes par un cinquième cas. Deux des patients sont dans un état grave car victimes d’une « neuro-intoxication alimentaire », selon la préfecture. L’origine de la contamination n’a pas encore été confirmée, mais les personnes atteintes avaient partagé un repas de famille le 1er septembre au soir.

Selon un communiqué écrit par la préfecture :

  • « l’évolution des signes cliniques peut laisser penser qu’il s’agit d’une infection par toxine botulique ».

Voilà qui n’a rien de rassurant, étant donné que le botulisme est une neuro-intoxication grave et rare (seuls 20 cas environs sont déclarés chaque année en France), bien que non contagieuse.

Une enquête a aussitôt été menée par la préfecture, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS). Les aliments consommés susceptibles d’être à l’origine de l’intoxication ont été prélevés, sachant que certains ont été cuisinés au domicile auquel s’est déroulé le repas. Les résultats des analyses ne seront connus que d’ici une dizaine de jours. Cependant, deux produits ont attiré l’attention des enquêteurs :

  • il s’agit d’une tapenade verte aux amandes (conditionnée dans un pot de 180g et faisant partie du lot n°112005)
  • et d’une tartinade de tomates séchées (conditionnée sous le même format et dont le numéro de lot est 112607).

Toutes deux ont été commercialisées sous la marque artisanale Les Délices de Marie Claire, distribuée dans les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Var et le Vaucluse. La date limite de consommation optimale de ces deux suspects est le 16/12/12. Etant donné que les soupçons sont importants, la préfecture a recommandé : « Dans l’attente des résultats et à titre de précaution, il est conseillé de suspendre la consommation des produits appartenant à ces deux lots ». En attendant d’en savoir plus, espérons que cela suffise à empêcher l’apparition de nouveaux cas.

ParLa rédaction
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