Contractualisation : le porc bonnet d’âne…
Rien ne va plus entre les acteurs de la filière porcine. En effet, la Fédération Nationale Porcine (FNP) reste remontée après le refus de la Fédération des industries charcutières (FICT) de signer l’accord du 3 mai dernier sur les modalités de répercussion des coûts alimentaires dans les prix à la production.

Rien ne va plus entre les acteurs de la filière porcine. En effet, la Fédération Nationale Porcine (FNP) reste remontée après le refus de la Fédération des industries charcutières (FICT) de signer l’accord du 3 mai dernier sur les modalités de répercussion des coûts alimentaires dans les prix à la production. Conséquence directe de ce « non accord », la grande distribution précise qu’elle refuse toute négociation avec une organisation que ne s’est pas engagée. Quand on sait que 70 à 75% d’un porc sorti de l’élevage part dans la filière charcuterie / salaison, contre seulement 25 à 30% dans le frais, on comprend l’importance de cet accord et l’agacement des éleveurs face au refus de la FICT. D’autant plus que la volaille et le bœuf, eux, ouvrent leurs négociations avec la grande distribution.
Autre sujet sensible à la FNP, le retard pris dans l’accord de filière du 15 juin dernier entre céréaliers, industriels de l’alimentation animale et éleveurs sur le lissage du prix des aliments du bétail. Paul Auffray, secrétaire général de la FNP déplore que « les arbitrages se [soient] fait dans les coopératives en faveur du monde végétal et non de la nutrition animale ». Pour un prix actuel de 270 €/tonne, l’aliment du bétail est pointé du doigt par la FNP qui estime que, comparé à un prix de la céréale payé 165/170 €/tonne à l’agriculteur, ce tarif de l’aliment est survalorisé. La FNP attend des fabricants et des éleveurs un accord pour lisser les prix durablement, sur une campagne de 12 mois par exemple, afin de permettre aux éleveurs de se couvrir sur 20 à 30% de leurs besoins.

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