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Danone mise sur la Russie.

Danone a fusionné ses activités en Russie avec Unimilk en 2010, ce qui a permis à la co-entreprise (détenue à 57,5% par Danone et à 42,5% par les anciens actionnaires d’Unimilk) de rafle

Danone a fusionné ses activités en Russie avec Unimilk en 2010, ce qui a permis à la co-entreprise (détenue à 57,5% par Danone et à 42,5% par les anciens actionnaires d’Unimilk) de rafler 21,6% des parts de marché en Russie en 2011 en termes de volumes et 26,9% en termes de valeurs. Les ventes de Danone-Unimilk ont ainsi atteint 1,9 milliards d’euros dans ce pays, soit +4% par rapport à 2010.

Ravi de cette progression, le géant des produits laitiers a décidé d’accélérer encore davantage cette croissance. Ainsi, Yves Legros, le DG de Danone-Unimilk, a déclaré lundi 26 mars à l’occasion d’une conférence de presse que « Danone-Unimilk s’engage à investir 700 millions de dollars supplémentaires dans les cinq à sept prochaines années ».

La co-entreprise a déjà investi en 2011 « 125 millions de dollars » dans ce pays, notamment afin d’améliorer la sécurité et la production de ses usines, tout en augmentant leurs capacités de production.  « Cela prendra beaucoup de temps avant qu’elles soient toutes au niveau des usines Danone », a commenté le DG.

 

Actuellement, la Russie est le cinquième marché le plus important pour Danone, avec 11% des ventes du groupe, mais Franck Riboud, le PDG du groupe, espère bien que le pays se hissera en « troisième » position à l’avenir.

En effet, Filip Kegels, le président de Danone-Unimilk, estime qu’il y a encore une marge de progression pour le groupe dans ce pays, étant donné que les russes ne consomment que 15 kg de produits fermentés par personne et par an. Le président espère bien « doubler ce chiffre ». « La consommation par habitant est d’environ 15 kilos par an et on peut sous doute parvenir un jour au double de ce chiffre si l’on considère simplement la consommation dans l’ouest de l’Europe », a confirmé Bernard Hours, le directeur général délégué de Danone.

 

D’autre part, si de nouvelles acquisitions ne sont « pas la priorité aujourd’hui, Filip Kegels a reconnu qu’il « ne fermait les yeux sur aucune acquisition ».

Danone conserve enfin son option, valable jusqu’en 2022, qui lui permet de monter à 100% du capital de la co-entreprise Danone-Unimilk. Franck Riboud a commenté à ce sujet : « On n’en parle pas. Pour le moment ».

 

Source : agro-media.fr avec AFP, Reuters et Les Echos (Benjamin Quenelle).

ParLa rédaction
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