Des éleveurs porcins « à l’agonie ».
La filière porcine française est au plus mal : en aval, la viande porcine est « bradée » alors qu’en amont les éleveurs doivent faire face à une suspension des aides à l’investissement.

La filière porcine française est au plus mal : en aval, la viande porcine est « bradée » alors qu’en amont les éleveurs doivent faire face à une suspension des aides à l’investissement. En effet, cette décision a été prise par FranceAgriMer alors que les éleveurs doivent se mettre aux normes pour améliorer le bien-être des truies d’ici un an. Parallèlement, le Syndicat National du Commerce du Porc (SNCP) a dénoncé les prix trop élevés pratiqués par les éleveurs. Les syndicats ont réagi.
La Coordination Rurale, pour sa part, s’est insurgée contre le ministère de l’Agriculture qui ne semble pas tenir ses promesses. En effet, selon elle un grand plan de modernisation de l’élevage avait été annoncé et aucun éleveur ne devait être laissé « sur le bord de la route ». Le syndicat a demandé le report de la date butoir du 1er janvier 2013 pour la mise aux normes des élevages et a rappelé l’urgence à organiser la production européenne et à harmoniser rapidement les règles sociales, fiscales et environnementales. Ceci permettra selon la Coordination Rurale de retrouver rapidement des prix rémunérateurs permettant aux producteurs d’investir.
Du côté de la section porcine de la FDSEA, la FRSEA, ce sont les propos du SNCP qui sont dénoncés selon Le Télégramme : « Comment peut-on reprocher à des producteurs à l’agonie, voire en faillite, que leur production est payée trop chère? Le prix du porc a certes augmenté de 14,3% en 2011 mais il ne faut pas taire la hausse des charges : 20% de plus, notamment due aux matières premières ».
La FDSEA du Finistère a ajouté : « Bien que la filière porcine se veuille structurée (groupements porc, union de groupements de porc, CRP, INAPORC), force est de constater que ces organisations sont incapables de s’accorder pour défendre une problématique commune : le revenu des producteurs ». Le syndicat départemental a également décrié le fonctionnement de l’intégralité de la filière : « Une juxtaposition d’outils sans aucune réelle restructuration donne lieu à une véritable cacophonie interne ! Ceux-ci devraient être au service des producteurs alors qu’au vu de leur comportement, on en arriverait à se persuader que c’est l’inverse ! ».
La FRSEA Bretagne, pour sa part, a dénoncé le « manque de sincérité de certains acteurs de la filière porcine » et a demandé aux abattoirs « de prendre leurs responsabilités ». « Il est temps pour les abattoirs et les salaisonniers de se rassembler pour affronter ensemble les GMS qui les oppressent plutôt que de brader leurs produits. Avec des promotions aussi basses que celles de ce début d’année, environ 2,50 euros le kilo, aucun acteur en amont de la filière ne peut gagner sa vie ».
Finalement, pour le Comité Régional Porcin (CRP) Bretagne le salut de la filière « ne passera que par la revalorisation à l’aval, et donc, notamment, la promotion de VPF [ndlr : Viande de Porc Française] […]. »

Dans le cadre de la loi du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat, la France s’est fixé comme objectifs de …

Dans le cadre de ses engagements en faveur d’emballages circulaires, Mars Wrigley France lance un projet pilote d’éco-conception de son pochon M&M’s Choco …
Les défis liés à la chaleur dans l’agroalimentaire : Quels impacts sur les équipements et la production ?
Le secteur agroalimentaire se caractérise par des process industriels complexes, souvent fortement exposés à des conditions environnementales variées. Parmi ces conditions, la chaleur …
Solutions et innovations : Les nouveaux ingrédients qui changent la donne
L’accélération de la demande en produits sains, durables et différenciants pousse les fournisseurs à innover sur tous les fronts : nouveaux procédés, sourcing …
Formuler des produits sains et performants : Les défis industriels de l’innovation nutritionnelle
L’intégration d’ingrédients fonctionnels et nutritionnels dans les recettes agroalimentaires ne relève pas d’un simple ajout. Il s’agit d’un exercice d’équilibriste, à la croisée …

La chaîne agroalimentaire doit aujourd’hui garantir aux consommateurs une alimentation sûre, conforme et transparente, de la fourche à la fourchette. Dans ce contexte, …

L’agroalimentaire occupe une place centrale dans l’économie régionale d’Occitanie. En 2022, les 2 959 entreprises des industries agroalimentaires (IAA) ont généré un chiffre …
Commerce extérieur agroalimentaire : En 2024, l’excédent agroalimentaire passe sous les 55 milliards d’euros
En 2024, l’excédent des échanges de produits agricoles bruts et transformés (4,9 Md€) diminue de 1,6 Md€ par rapport à 2023, tel est …
TOP 10 des fournisseurs d’emballage agroalimentaire
Vous travaillez dans la transformation agroalimentaire et cherchez un fournisseur fiable pour vos lignes de conditionnement ? Que vous conditionniez des plats cuisinés, …
Glaces : Un marché en pleine mutation, porté par l’innovation et la désaisonnalisation
Fidèle à son rendez-vous annuel, l’Association des Entreprises des Glaces, en collaboration avec le cabinet d’études NielsenIQ, livre son état des lieux du …