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Doux veut « s’alléger » en cédant des sites non stratégiques.

Nous vous en parlions hier, l’audience qui s’est tenue au tribunal de commerce de Quimper dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire de l’entreprise agroalimentaire Doux avait pour but de permettre

Nous vous en parlions hier, l’audience qui s’est tenue au tribunal de commerce de Quimper dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire de l’entreprise agroalimentaire Doux avait pour but de permettre aux juges consulaires de prendre connaissance de la situation du groupe.

Selon les informations d’Usine Nouvelle, plusieurs sites jugés non stratégiques, dont l’usine de fabrication de co-produits de volaille à destination de l’alimentation animale Stanven, devraient être cédés. Parmi les sites évoqués figurent l’usine Doux Aliments de Pluguffan (Finistère), spécialisée dans l’alimentation du bétail, un site frigorifique sur le port de commerce de Brest (Finistère), l’unité Pierre Dodu de Quimper (et non Père), spécialisée dans la viande séparée mécaniquement, et enfin un laboratoire d’analyses basé à Vannes (Morbihan).

L’usine Père Dodu de Quimper et qui emploie 35 personnes a pour sa part déjà été fermée, les salariés devant être transférés sur Châteaulin.

Avec ses cessions, le groupe agroalimentaire Doux entend « s’alléger » d’activités non stratégiques et peu rentables.

Comme évoqué dans différents média, le volailler Doux a bien demandé au tribunal un prolongement de six mois de sa période d’observation, pour finaliser la structuration de son plan de continuation et garantir le paiement des dettes.

Dans le même temps, une vingtaine de salariés ont manifesté devant le tribunal, pour exprimer leurs craintes de coupes claires dans les effectifs, notamment au siège de Doux, qui emploie actuellement 170 personnes.

 

Source : agro-media.fr avec Usine Nouvelle

ParLa rédaction
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