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Elevage : La ferme des 1000 vaches commence son exploitation sous tension

Les 150 premières vaches laitières du projet explosif de ferme dite des 1000 vaches à Drucat dans la Somme sont arrivées ce week-end et lance le démarrage de l’exploitation toujours controversée. Le 13 septembre, la ferme dite des 1000 vaches a accueilli 150 bovins qui ont vécu leur première traite qui a eu lieu à 7h. Ces traites « se …

Elevage : La ferme des 1000 vaches commence son exploitation sous tension
La Ferme des 1000 vaches a débuté son activité en accueillant une partie de son cheptel. Les opposants se mobilisent encore.

Les 150 premières vaches laitières du projet explosif de ferme dite des 1000 vaches à Drucat dans la Somme sont arrivées ce week-end et lance le démarrage de l’exploitation toujours controversée.

Le 13 septembre, la ferme dite des 1000 vaches a accueilli 150 bovins qui ont vécu leur première traite qui a eu lieu à 7h. Ces traites « se sont déroulées dans le respect du bien-être animal, l’un des principes fondateurs de ce projet », a expliqué Michel Welter à l’AFP.

Une production laitière de masse

La ferme des 1000 vaches est une énorme étable dans Somme qui va accueillir près d’un millier de bovins laitiers. Et donc produire des litres de lait. Mais pas seulement. Les bovins vont également servir à produire de l’électricité propre à partir de leur fumier et lisier. Le gaz combustible récolté va, lui, alimenter un générateur d’électricité, énergie rachetée par EDF.

Un élevage massif qui laisse craindre aux associations de protection des animaux à une exploitation acharnée et à des mauvais traitements.

Les opposants montent déjà au front

Novissen, la Confédération Paysanne et des militants proche des mouvements écologistes et de défense des animaux ont fait entendre leur voix dès l’annonce du projet.

En cause, le permis d’exploitation qui n’autorise pour l’heure que 500 vaches laitières et même si les infrastructures d’accueil peuvent contenir 1000 vaches cela ne passe pas. « L’Etat doit prendre ses responsabilités pour empêcher une traite illégale au lieu de protéger cet industriel (ici il s’agit du porteur du projet, Michel Ramery, NDLR) qui s’octroie tous les droits! », dénonce sans retenue la Confédération Paysanne dans un communiqué. L’histoire n’a pas fini de mobiliser. Affaire à suivre.

ParLa rédaction
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