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Fruits : les bienfaits des polyphénols

Les effets des polyphénols contenus dans les fruits sont de mieux en mieux connus grâce aux nombreuses recherches sur le sujet. Ils auraient notamment des effets positifs sur les maladies cardio-vasculaires ou le cancer.

Fruits : les bienfaits des polyphénols
Les bienfaits des polyphénols sont nombreux. Ils pourraient notamment prévenir les cancers ou encore l’ostéoporose.

Les bienfaits sur la santé des polyphénols, présents dans les fruits, sont de mieux en mieux connus par les chercheurs. Le magazine Process Alimentaire a présenté quatre études montrant les applications possibles de cette molécule.

La fisétine contre l’ostéoporose

La fisétine, un composé présent dans la fraise ou encore la mangue, aurait des vertus bénéfiques pour les personnes atteintes d’ostéoporose. Ce polyphénol permettrait en effet de réduire le processus d’ostéopénie, c’est-à-dire de baisse de densité osseuse, qui survient avant l’ostéoporose. La fisétine participerait à réprimer la différenciation des cellules en ostéoclastes (responsable de la résorption osseuse) et à induire la différenciation en ostéoblastes (responsable de la minéralisation), selon le magazine.

Autre recherche, autre polyphénol : l’hespéridine, extrait de l’orange, pourrait améliorer les fonctions endothéliales. Maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité ou encore syndrome métabolique peuvent être causés par des déréglements de ces fonctions. Cette étude a montré que grâce à un mélange enrichi en hespéritine-7-O-rutinoside 2S, la biodisponibilité du composé augmentait de 50 %.

Les polyphénols pour prévenir les cancers

Le resvératrol, que l’on trouve principalement dans le raisin et les baies pourrrait quant à lui agir dans le cadre de la prévention du cancer. Ce polyphénol peut en effet inhiber la prolifération des tumeurs en stoppant le cycle de la cellule en phase S – le trouble de ce cycle est souvent la cause des cancers- et en déclenchant le mécanisme d’apoptose, c’est-à-dire de mort cellulaire. De plus, ce composé ne présenterait pas de cytotoxicité pour les autres cellules.

Dernière trouvaille des chercheurs : les prianthocyanidines, présents dans les myrtilles, auraient un effet bénéfique sur les lignées de cellules cancéreuses du côlon. Un extrait enrichi de ce polyphénol permettrait de détruire jusqu’à 90 % des cellules atteintes, par voie extrinsèque, c’est-à-dire au niveau de la membrane, rapporte Process Alimentaire.

ParLa rédaction
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