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Gad : Les ex-salariés bloquent la Cecab et demandent un réexamen du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)

En colère, les salariés de Gad qui ont été licenciés le 17 octobre ont mené une action coup de poing devant le site de la Cecab, ancien actionnaire des abattoirs pour demander un réexamen du PSE.

Gad : Les ex-salariés bloquent la Cecab et demandent un réexamen du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)
Les ex-salariés de Gad, bien décidés à se faire entendre de la cecab, ont décidé de filtrer les entrées du site pour contester le PSE. (Crédit Cecab)

Plus d’une centaine de salariés licenciés de l’abattoir porcin de Gad (Josselin) ont décidé de manifester leur colère et de bloquer les entrées du site industriel du groupe Cecab. Les ex-salariés contestent encore le plan de sauvegarde de l’emploi et demandent à la direction du Cecab, un réexamen de ce PSE litigieux.  

Le 22 octobre, 6h30 du matin à St-Allouestre, une centaine de « licenciés » de Gad font entendre leur voix en clamant slogans et revendications. C’est devant le siège de Cecab, l’ancien actionnaire de Gad, que la scène se passe.

Réexaminer le PSE

Ces ex-salariés de l’abattoir porcin qui a été acquis par SVA Jean Rozé (filiale d’Intermarché) le 17 octobre, n’acceptent toujours pas les termes du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et demandent un réexamen de ce dernier. Pour ce faire, l’action coup de poing reste le plus efficace et marquant.

Les licenciés de Gad n’en démordent pas, les termes du PSE doivent être révisés.  Entre les salariés à la retraite « dans un mois » et ceux « qui viennent d’arriver » qui sont gardés et les anciens, qui sont remerciés… c’est à rien n’y comprendre et ce sont ces points que les ex-Gad veulent éclaircir.

Un barrage à l’entrée du site

Devant les barrières d’entrée du site industriel de Cecab, les manifestants filtrent les allers-retours et concrètement, ils laissent entrer et sortir un camion toutes les heures d’abord, puis tous les trois quarts d’heure ensuite.

D’entrée, la direction de la Cecab se braque et refuse de prendre part aux discussions avec les ex-salariés tant que ces derniers bloqueront l’entrée de l’usine, selon la CFDT citée par nos confrères de Ouest-France. En début d’après-midi, ils ont finalement été reçus par la direction de la Cecab. Affaire à suivre.

 

ParLa rédaction
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