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Les boulangers-pâtissiers veulent prendre part aux enjeux de l’éco-conception, du recyclage et du réemploi des emballages

La Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française (CNBPF) entre au Conseil d’Administration d’Adelphe, société à but non lucratif créée par les producteurs et agréée par l’État pour mettre en œuvre le recyclage des emballages ménagers dans le cadre de la Responsabilité Élargie du Producteur. Dominique Anract, président de la CNBPF, y siégera désormais pour accompagner le recyclage des emballages dans …

Les boulangers-pâtissiers veulent prendre part aux enjeux de l’éco-conception, du recyclage et du réemploi des emballages
Dominique Anract, président de la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, devient administrateur d’Adelphe. Il siégera désormais pour accompagner le recyclage des emballages dans un secteur qui occupe une place de premier rang dans l’artisanat alimentaire © F. Vielcanet

La Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française (CNBPF) entre au Conseil d’Administration d’Adelphe, société à but non lucratif créée par les producteurs et agréée par l’État pour mettre en œuvre le recyclage des emballages ménagers dans le cadre de la Responsabilité Élargie du Producteur. Dominique Anract, président de la CNBPF, y siégera désormais pour accompagner le recyclage des emballages dans un secteur qui occupe une place de premier rang dans l’artisanat alimentaire. 

Des boulangers responsables en faveur de l’économie circulaire 

Pour Adelphe, cette entrée du secteur de la boulangerie-pâtisserie dans sa gouvernance constitue un signal fort de la conscience grandissante des enjeux environnementaux au sein des petites et moyennes entreprises artisanales. Avec la CNBPF, ce sont 33 000 boulangeries-pâtisseries artisanales qui vont désormais prendre part aux enjeux de l’éco-conception, du recyclage et du réemploi des emballages mis sur le marché dans les quelques 35.000 points de ventes recensés sur tout le territoire national. Une force de sensibilisation non négligeable auprès du citoyen quand on sait que chaque jour, ce sont près de 12 millions de consommateurs qui poussent la porte d’une Boulangerie-Pâtisserie. 

«Cette obligation, inscrite dans le code de l’environnement, nous demande d’anticiper la fin de vie des emballages utilisés en boulangerie-pâtisserie. Toute entreprise qui met sur le marché français des produits emballés consommés par les ménages, doit contribuer financièrement à la gestion de ses déchets. Bénéficier des services et de l’accompagnement d’Adelphe pour aller plus loin et trouver des solutions qui réduiront l’impact des emballages sur l’environnement sera un enjeu important», déclare Dominique Anract, président de la CNBPF. 

«Nous donner toutes les clés pour informer nos adhérents de leur obligation environnementale liée à l’emballage. Faciliter les démarches liées à la Responsabilité Élargie du Producteur, mettre en place des actions pour réduire l’impact de leurs emballages sur l’environnement ou encore, les aider dans leur communication responsable auprès du consommateur », telles sont les missions de la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française. 

L’artisanat met la main à la pâte sur l’environnement 

Chez Adelphe, on ne cache pas son enthousiasme de voir ainsi les artisans boulangers-pâtissiers renforcer l’influence des TPE/PME dans le secteur des métiers de bouche, déjà représenté au Conseil d’Administration par les Vins et Spiritueux : «Dans un contexte d’urgence environnementale, avec une réglementation exigeante et des consommateurs faisant de l’achat un acte engagé, les entreprises artisanales ont un rôle majeur à jouer», indique George Ortola, président d’Adelphe. En tant que filiale de Citeo créée il y a plus de 25 ans, Adelphe réunit désormais parmi ses clients trois secteurs d’activités principaux que sont les Vins et Spiritueux, la Boulangerie-Pâtisserie et, depuis 2005, les entreprises du médicament. Plus de 9 500 entreprises adhèrent à Adelphe et investissent chaque année près de 60 millions d’euros pour rendre ce modèle circulaire. 

ParLa rédaction
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