Aller directement au contenu

La conversion au Bio ne semble plus être une priorité de l’État.

Lors du Grenelle de l’Environnement, les objectifs des états étaient certes ambitieux mais clairement affichés : atteindre 6% de surfaces agricoles biologiques en 2012 et 20% en 2020. Or, en 2010, seules 2,46% des surfaces agricoles sont biologiques et pourtant, les moyens mis en œuvre pour accroître ce pourcentage ne sont pas à la hauteur de ceux espérés.

Lors du Grenelle de l’Environnement, les objectifs des états étaient certes ambitieux mais clairement affichés : atteindre 6% de surfaces agricoles biologiques en 2012 et 20% en 2020. Or, en 2010, seules 2,46% des surfaces agricoles sont biologiques et pourtant, les moyens mis en œuvre pour accroître ce pourcentage ne sont pas à la hauteur de ceux espérés. En effet, la loi de finances 2011, issue des travaux du Parlement, divise par deux le montant du crédit d’impôt destiné aux agriculteurs qui se convertissent à l’agriculture biologique, passant de 4 000 € à 2 000 €. Le Centre, première région agricole de l’hexagone affiche sa déception car elle a fait de cette conversion au biologique une priorité en y consacrant plus de 20% de son budget agricole. Dans un contexte où la demande en produits alimentaires Bio augmente de 10% chaque année, la France est en retard et importe déjà prés de 40% des produits Bio qu’elle consomme. Sachant qu’un autre objectif du Grenelle était d’assurer 20% de repas Bio dans la restauration collective publique en 2012, en l’absence de soutien financier à la reconversion, ce pourcentage d’import ne peut qu’être amené à augmenter.   

ParLa rédaction
Dossiers Thématiques
Dossiers d’Analyse
En vidéo
Send this to a friend