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Laurent Fabius, quelle diplomatie économique pour l’agroalimentaire ?

Un article paru dans Les Echos relate les discussions autour de la volonté du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, de pousser l’agroalimentaire français à l’international

Un article paru dans Les Echos relate les discussions autour de la volonté du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, de pousser l’agroalimentaire français à l’international. En marge de sa participation à l’assemblée générale de l’ONU, Laurent Fabius déjeunait en début de semaine avec des spécialistes de l’agroalimentaire français, qu’il s’agisse des produits laitiers, des vins et spiritueux, ou des produits du terroir. A cette occasion, la représentante des produits D’Artagnan aux Etats-Unis, Ariane Daguin, expliquait sa demande au ministre : « Il faut plus d’esprit d’équipe, comme au rugby, tous derrière le capitaine», explique-t-elle avec son accent du Sud-ouest. Le gouvernement devrait agir comme un encadreur, ce n’est pas encore le cas », rapporte Les Echos.

Ariane_Daguin

Le ministre acquiesçait, reconnaissant qu’à la différence de l’aéronautique ou du nucléaire, les grands acteurs de la filière agroalimentaire française n’ont pas su emmener dans leur sillage des PME. Les Espagnols, avec la filière jambon, tirée par le Serrano, sont un bon exemple de réussite. « La gastronomie française, très variée, a du mal à trouver une locomotive ».

Pourtant, souligne Les Echos, le phénomène de « gourmetization » se développe aux Etats-Unis, ce qui devrait profiter aux produits français : programmes télé sur la gastronomie, intérêt des jeunes pour la cuisine, fréquentation des magasins haut-de-gamme en hausse, importance accordée à l’origine des produits achetés, notamment pour le vin.

Selon Les Echos, « Laurent Fabius promet de mieux fédérer des efforts jusque-là émiettés. Il reconnaît aussi à l’UE un rôle à jouer, notamment dans les questions de réciprocité. […] Le ministre voit deux zones très prometteuses pour la gastronomie française : les Etats-Unis et la Chine, «avec l’apparition d’une couche de 300 millions de personnes qui ont les moyens de consommer des produits de qualité». »

 

Source : agro-media.fr avec Les Echos (Karl de MEYER)

ParLa rédaction
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