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Le patron d’Andros se livre à LSA sur la réorganisation de la branche ultrafrais du groupe agroalimentaire.

Fait suffisamment rare pour être souligné, Frédéric Gervoson, le patron d’Andros, a accordé à

Fait suffisamment rare pour être souligné, Frédéric Gervoson, le patron d’Andros, a accordé à LSA une interview à paraître demain dans laquelle il s’explique sur la réorganisation de la branche ultrafrais du groupe agroalimentaire. Subissant de plein fouet la crise que traverse le secteur ultrafrais laitier, Andros se voit contraint de fermer son usine de Rozet-Saint-Albin (02) et de réduire de moitié les capacités de celle de Marcillé-Raoul (35). Soit 176 suppressions de poste.

« C’est l’aveu d’un échec, confie le Frédéric Gervoson, très ému, à LSA. Si je témoigne dans vos colonnes, c’est que je veux que les gens d’Andros sachent que l’échec est possible chez nous, mais aussi que je veux tout faire pour que les salariés retrouvent un emploi et que le site de Rozet trouve un repreneur. »

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Dans le but de conserver sa très bonne image sociale, Frédéric Gervoson souhaite que le Plan de Sauvegarde de l’Emploi proposé par Novandie, sa filiale de produits ultrafrais, soit exemplaire : « Nous proposons des reclassements dans tous les autres sites et branches du groupe, y compris pour les conjoints ».

C’est pourquoi le patron de l’entreprise agroalimentaire Andros, Frédéric Gervoson, lance un appel à projet pour trouver un repreneur pour l’usine de Rozet-Saint-Albin : « Je veux favoriser une reprise industrielle de ce site, que je suis prêt à accompagner financièrement, mais aussi structurellement. (…) L’usine a des atouts, une station d’épuration, une chaudière en bon état, un encadrement et un personnel de qualité, un bon emplacement, au cœur du bassin sucrier et à proximité de la région parisienne et de ses consommateurs. (…) Je lance donc un appel à projet aux entrepreneurs qui ont envie de développer une activité agroalimentaire complémentaire aux nôtres, projet que nous sommes prêts à accompagner commercialement, notamment sur les marchés européens, sachant que nous sommes présents dans une dizaine de pays ; pourquoi ne pas pousser quelque chose dans l’univers du sucre, de la pomme de terre, ou du traiteur par exemple ? »

Lire les extraits de l’interview à paraître demain dans LSA.

 

Source : agro-media.fr avec LSA

ParLa rédaction
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