L’origine des produits en grande distribution toujours problématique.
Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a été interpellé par une délégation de la FDSEA et des JA du Nord alors qu’il se rendait à une réunion politique à propos des sénatoriales. On lui a alors présenté Martine, la mascotte de la délégation, un porcelet estampillé VPF. Et l’éleveur de Martine, qui a bien du souci à se …

Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a été interpellé par une délégation de la FDSEA et des JA du Nord alors qu’il se rendait à une réunion politique à propos des sénatoriales. On lui a alors présenté Martine, la mascotte de la délégation, un porcelet estampillé VPF. Et l’éleveur de Martine, qui a bien du souci à se faire, a pu présenter au ministre ses revendications. Le Syndicat agricole a rappporté l’échange. Le président de la Section porcine de la FDSEA du Nord, Olivier Fagoo, a expliqué la situation au ministre :
- « nous ne gagnons pas notre vie avec cette production. Les marges ne sont pas équitablement réparties. De plus, avec nos charges françaises, nous ne pouvons pas lutter si les industriels et la distribution ne jouent pas la carte du VPF, surtout en charcuterie ».
Bruno Le Maire a alors assuré qu’il comprenait la détresse de la profession et a rappelé qu’un accord avait été mis en place afin que des renégociations aient lieu dès que les indicateurs franchissaient un seuil d’alerte. Cependant, la Fédération française des Industriels Charcutiers Traiteurs (FICT) avait jusque-là refusé de signer l’accord, avant de s’y résoudre finalement :
- « la FICT vient de signer les accords, le dossier progresse. De plus, au niveau européen, j’essaie de pousser à la création d’un groupe à haut niveau sur le porc, comme cela a été fait sur le lait, pour faire avancer ce dossier ».
Les éleveurs ont ensuite parlé de la problématique de la répartition des marges et de l’origine des produits. Pour preuve, ils avaient visité pendant l’après-midi des grandes surfaces, acheté des produits et collecté des affiches. Alors que l’origine France est de mieux en mieux valorisée par les distributeurs pour la viande, ce n’est absolument pas le cas des fruits et légumes. Ainsi, les agriculteurs indignés ont présenté au ministre les pommes d’Uruguay proposées par le centre commercial « Les portes de l’Avesnois » alors que c’est la pleine saison et lui ont offert une barquette d’haricots verts « frais » originaires du Kenya, achetée au Carrefour d’Aulnoy-lez-Valenciennes. Le ministre n’a pu que reconnaître que la grande distribution ne respectait pas le jeu. Lors de la réunion avec les élus qui a suivi, il a pu débattre sur le thème de l’agriculture :
- « Normalement, en ce qui concerne la restauration collective, un décret permettant aux collectivités de se fournir en local devrait être signé dans le mois. Il faut absolument relocaliser la production. La France doit retrouver ses forces productives. L’industrie et l’agriculture sont des piliers. Nous devons arrêter de financier la protection sociale sur le travail. La France doit choisir entre une société d’assistance ou une société de travail ».
Vaste débat, que la délégation aura au moins su provoquer.

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