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Les addicts à la malbouffe n’ont pas la frite.

Des chercheurs des universités de Las Palmas de Gran Canaria et de Grenade ont étudié l’impact de la malbouffe sur notre humeur. Entendez par malbouffe les hot-dogs, pizzas, hamburgers, et autres pâtisseries commerciales bourrées de sucres et de graisses.

Des chercheurs des universités de Las Palmas de Gran Canaria et de Grenade ont étudié l’impact de la malbouffe sur notre humeur. Entendez par malbouffe les hot-dogs, pizzas, hamburgers, et autres pâtisseries commerciales bourrées de sucres et de graisses. Ils ont observé pendant six mois en moyenne l’impact de ces aliments sur le moral de près de 9 000 personnes, qui n’avaient jusque-là jamais souffert de dépression et n’avaient jamais pris d’antidépresseurs. Les résultats sont saisissants : plus de la moitié des sujets ont été diagnostiqués dépressifs à l’issue de l’expérience… Certains ont même du entamer un traitement antidépressif au cours de l’étude !

Les chercheurs se sont aperçus que les plus gros consommateurs de junk-food avaient un risque accru de 51% de tomber en dépression, par rapport à d’autres consommateurs. De plus, le principal auteur de l’étude, Almudena Sánchez-Villegas, a expliqué que « plus on consomme de fast-food, plus le risque de dépression est élevé ». Mais il a tenu à préciser que « même consommé en petites quantités, le fast-food est lié à un risque significativement plus élevé de développer une dépression ».

Outre l’alimentation, les accros à la malbouffe ont aussi plus fréquemment des cadres et des rythmes de vie favorisant la dépression : célibataires, peu actifs, peu consommateurs de fruits, légumes et poissons, fumeurs, travaillant plus de 45 heures par semaine… 

 

Une précédente étude menée par la même équipe et dans le cadre du même projet (SUN Project) avait révélé que les personnes qui consommaient beaucoup d’acides gras trans avaient un risque de dépression jusqu’à 48% plus élevé que les autres. En revanche, la consommation d’acides gras polyinsaturés, comme les oméga 3 contenus dans le poisson, les noix ou encore certaines graines et huiles, et celle d’acides gras monosaturés (contenus notamment dans l’huile d’olive) permettaient de voir ce risque de dépression passer en-dessous de la moyenne.

 

Alors, si vous êtes accro à la malbouffe et dépressif, n’hésitez plus et mettez-vous aux fruits et légumes, c’est bon pour le moral !

 

Source : agro-media.fr avec France Soir, Psychomédia, Santé Log et l’étude publiée dans Public Health Nutrition.

ParLa rédaction
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