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Les étiquettes se rafraîchissent.

Fraunhofer Institute, un laboratoire allemand basé à Munich, vient de mettre au point un capteur qui, apposé sur l’étiquette des emballages alimentaires, permettra d’indiquer la fraîcheur des aliments. Le principe ? Lorsque les aliments s’altèrent, ils dégagent des amines biogènes qui sont responsables

Fraunhofer Institute, un laboratoire allemand basé à Munich, vient de mettre au point un capteur qui, apposé sur l’étiquette des emballages alimentaires, permettra d’indiquer la fraîcheur des aliments. Le principe ? Lorsque les aliments s’altèrent, ils dégagent des amines biogènes qui sont responsables d’un changement d’odeur. Le capteur, réagissant avec ces molécules, vire du jaune au bleu lorsque la concentration est assez élevée. Son coût sera en outre assez faible s’il est produit à grande échelle, et il ne sera pas en contact direct avec les aliments car il reposera sur une couche barrière ne laissant passer que les amines gazeuses. Le projet est soutenu par le ministère allemand de l’Education et de la Recherche. Bien plus sûr que les DLC ou les DLUO, ce capteur permettra d’alerter les consommateurs sensibles ou allergiques à ces amines en plus d’indiquer la fraîcheur des produits.

ParLa rédaction
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