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Les salariés de la dernière usine de thé française du groupe Unilever font de la résistance.

Depuis l’annonce, en septembre dernier, de la fermeture de l’usine Fralib, basée à Gémenos, spécialisée dans le conditionnement de thés Lipton et Éléphant, les salariés s’opposent fermement au plan de sauvegarde et de reclassement, se déclarant prêts à reprendre l’usine.

Depuis l’annonce, en septembre dernier, de la fermeture de l’usine Fralib, basée à Gémenos, spécialisée dans le conditionnement de thés Lipton et Éléphant, les salariés s’opposent fermement au plan de sauvegarde et de reclassement, se déclarant prêts à reprendre l’usine. Plusieurs raison à cela. Parmi les 182 salariés, 49 sont d’anciens de l’usine du Havre reclassés dans les Bouches-du-Rhône, dernière usine française de thé du groupe, et refusent de subir un nouveau plan social jugé contestable par les représentants syndicaux. Alors que la direction d’Unilever expose les chiffres, une perte de 20% de part de marché en six ans, 5% des volumes produits pour 27% des coûts consommés, les salariés opposent un rapport préliminaire d’expertise. Selon eux, l’usine de Gémenos n’a bénéficié d’aucune des innovations du groupe, dont les fameux sachets pyramidaux, et a été délaissée financièrement avec 5% des 85 millions d’euros d’investissement dédiés aux quatre usines européennes de thés et d’infusions d’Unilever. L’affaire reste à suivre puisque le préfet des Bouches-du-Rhône a convoqué à une table-ronde les décideurs de la division thés et boissons du groupe pour explorer des alternatives à la fermeture du site.

ParLa rédaction
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