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Mathurin Onno, le père de l’agroalimentaire breton s’est éteint

Mathurin Onno, pionnier de l'agroalimentaire breton est décédé à l'âge de 94 ans, dans la nuit de dimanche à lundi sur ses terres celtes.

Mathurin Onno, le père de l’agroalimentaire breton s’est éteint
@pontivymaville

Mathurin Onno s’est éteint dans la nuit de dimanche à lundi à l’âge de 94 ans. Le Breton, père de l’agroalimentaire régional et inventeur de la méthode de salaison éponyme a marqué les terres celtes de sa patte.

L’agroalimentaire, Mathurin Onno est tombé dedans quand il était petit. Né en mars 1920 à Pluméliau (Morbihan), ses parents tenaient alors une charcuterie et faisaient un élevage de porcs, c’est Mathurin Onno qui se chargera plus tard de faire fructifier le business familial. Avant de lancer le sien.

Les usines Onno : moteur de l’emploi local

En 1957, Mathurin Onno quitte sa commune natale et installe son entreprise à Pontivy. L’affaire va s’agrandir et compter jusqu’à 754 salariés.

Ce qui en fera le plus important employeur de l’époque de Pontivy.  En 1978, une nouvelle usine pousse à Saint-Méen-le-Grand (35).

En 1991, Mathurin Onno se résigne à une décision difficile et cède son entreprise au groupe Intermarché, qui la rebaptisera « Les Salaisons Celtiques ». En 1996, la société quitte Pontivy pour Sourn (56).

Le chantre de l’artisanat et du savoir-faire breton

Aujourd’hui très en difficulté, faisant face aux délocalisations et aux plans sociaux à répétiton, la région Bretagne, a longtemps dû à Onno une conjoncture bien plus avantageuse. Amoureux de sa région et des richesses qu’elle offre, Mathurin Onno a longtemps fait valoir l’artisanat breton partout où il se rendait.

A l’origine d’un savoir-faire, aujourd’hui légion, la technique de salaison développée par Mathurin Onno et portant son nom s’est exportée dans le monde entier.

Après les affaires, l’ancien résistant a effectué plusieurs mandats de maire de Pontivy jusqu’en 2008. Ancien conseiller du commerce extérieur à Paris, délégué du centre de liaison de l’agroalimentaire à Bruxelles et membre du comité économique et social de Bretagne, l’homme aura su marqué sa région d’une empreinte éternelle.

ParLa rédaction
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