Même si Doux bat de l’aile, l’activité se poursuit.
Alors que le groupe Doux a été placé en redressement judiciaire, les éleveurs travaillant pour le volailler étaient très inquiets quant à leur avenir.

Alors que le groupe Doux a été placé en redressement judiciaire, les éleveurs travaillant pour le volailler étaient très inquiets quant à leur avenir. C’est donc avec soulagement qu’ils ont entendu Michel Morin, le vice-président de la région Bretagne en charge de l’agriculture, déclarer que : « Les paiements de tous les fournisseurs seront assurés à partir d’aujourd’hui par l’administrateur judiciaire ». Il a ajouté : « C’est une garantie qui n’est pas négligeable parce qu’elle permet de poursuivre l’activité. Les outils de production doivent pouvoir continuer à fonctionner ».
Cependant, ces paiements ne concerneront pas les arriérés dus aux 800 éleveurs français sous contrat avec Doux, dont certains subissent des retards de paiement pouvant aller jusqu’à 115 jours !
Mais pour leurs livraisons futures, ils seront payés comptants.
Pour Michel Morin, le redressement judiciaire du volailler est une opportunité pour « permettre un nouveau départ pour l’aviculture française », en commençant par trouver pour le volailler « en France ou à l’étranger, une participation ou une reprise de l’outil de travail ».
Et cela se fera avec ou sans Charles Doux.
En effet, « dans le cadre d’une procédure de redressement judiciaire, le parquet peut demander aux juges de donner les pleins pouvoirs à l’administrateur judiciaire », a expliqué Alain Ribeyre, avocat en droit des affaires, à La Tribune. De fait, le patron de Doux n’aura peut-être pas l’opportunité de présenter son plan de continuation, d’autant plus que le gouvernement et la banque Barclays ont d’ores et déjà déploré sa décision unilatérale de déposer le bilan.
Ainsi, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, avait déclaré lundi matin (voir vidéo ci-dessous) : « On ne peut pas dire que depuis des années et des mois, il ait montré beaucoup de pertinence dans ses choix industriels, dans ses choix stratégiques et il va falloir qu’il comprenne que, aujourd’hui, si on doit venir en aide […] ça se fera à des conditions, comme on le dit souvent, du donnant-donnant ».
D’autre part, certains s’agacent de la mobilisation autour du groupe Doux, qui reste tout de même le premier bénéficiaire de la PAC avec 55 millions d’euros d’aides reçues entre octobre 2010 et octobre 2011.
Ainsi, Jean Cabaret, de la Confédération paysanne a déclaré : « Restaurer la confiance, c’est bien. Mais la transparence est aussi nécessaire. Avec les restitutions (aides à l’exportation européennes), Doux a bénéficié de plusieurs centaines de millions d’euros ces dernières années ».
Même son de cloche du côté de la Fondation Brigitte Bardot, dont le porte-parole, Christophe Marie, a déclaré : « En France, Doux est à la fois le symbole de la malbouffe et de la cruauté exercée sur les animaux qui endurent des souffrances extrêmes de la naissance à l’abattoir. Un groupe qui n’a aucune éthique vis-à-vis des bêtes « produites » n’en a pas davantage pour son personnel, ces élevages intensifs sont la honte de l’agriculture et ne devraient plus être soutenus par des fonds publics ».
Source : agro-media.fr avec AFP, Ouest France (Patrice Moyon), La Tribune (Juliette Garnier) et Le Télégramme.

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