Nestlé triomphe mais reste prudent.
Nestlé a annoncé hier jeudi 16 février ses résultats annuels pour 2011. Le géant de l’agroalimentaire a vu ses ventes progresser de 7,5%, pour moitié seulement grâce aux hausses de prix. Son chiffre d’affaires atteint ainsi 69 milliards d’euros.

Nestlé a annoncé hier jeudi 16 février ses résultats annuels pour 2011. Le géant de l’agroalimentaire a vu ses ventes progresser de 7,5%, pour moitié seulement grâce aux hausses de prix. Son chiffre d’affaires atteint ainsi 69 milliards d’euros.
Comme pour la majorité des poids-lourds de l’agroalimentaire, sa croissance a été la plus forte dans les pays émergents, avec +13,3%, ces derniers représentant désormais 41% de ses ventes totales si l’on tient compte des dernières acquisitions chinoises du suisse (Hsu Fu Chi et Yinlu).
Mais la performance de Nestlé sur les marchés matures n’est pas à sous-estimer : +4,3%. Selon le groupe suisse, « en Europe de l’Ouest, tous les marchés ont surmonté des conditions économiques difficiles pour réaliser de la croissance interne réelle. La France, les pays du Benelux et la Grande-Bretagne ont connu de bonnes performances. Toutes les catégories-clés ont crû, les plus marquantes étant le café soluble, les produits culinaires réfrigérés, les pizzas surgelées et les produits pour animaux de compagnie ».
Paul Bulcke, l’administrateur délégué de Nestlé, s’est félicité : « nous avons réalisé une bonne performance, à la fois en termes de ventes et de bénéfice, dans les marchés émergents comme dans les marchés développés. Cette année ne fut pas facile et nous ne prévoyons pas que 2012 le soit davantage ».
Les performances de Nestlé lui permettent néanmoins d’aborder cette année en cours « avec confiance ». Ainsi, le géant suisse vise une croissance organique comprise entre 5 et 6% et une amélioration de sa marge opérationnelle courante et de son bénéfice courant par action à taux de change constants. Pour Jean-Philippe Bertsch, de la banque Vontobel, « les prévisions sont relativement optimistes, compte tenu de l’environnement ».
Danone, pour sa part, a lui aussi affiché des chiffres en croissance mais préfère rester prudent pour l’année en cours.
Nestlé n’a en outre pas voulu commenté une éventuelle offre pour racheter les aliments infantiles du géant américain Pfizer. Le suisse fait partie, avec Danone, des favoris pour ce rachat dont le montant pourrait s’élever à 10,5 milliards de dollars.
Source : agro-media.fr avec LSA (Morgan Leclerc), Reuters, Le Figaro (Keren Lentschner) et Zone Bourse.

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