Où en est l’industrie agroalimentaire Bretonne?
L’actualité économique ne donne pas une bonne tendance de l’industrie agroalimentaire bretonne. Entre les dossiers Gad, Doux ou encore Tilly-Sabco, la région bretonne semble sinistrée, vraisemblablement à cause d’un modèle économique pas adapté.

L’actualité économique ne donne pas une bonne tendance de l’industrie agroalimentaire bretonne. Entre les dossiers Gad, Doux ou encore Tilly-Sabco, la région bretonne semble sinistrée, vraisemblablement à cause d’un modèle économique pas adapté.
Une crise aigüe qui inquiète les Bretons
Pourquoi les médias et les experts se focalisent-ils sur la Bretagne ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes, c’est là-bas que le secteur agricole pèse le plus lourd dans l’économie locale. Plus de 10 % des emplois en Bretagne sont dans ce secteur, et ce, depuis plus de 4 décennies.
Au-delà des raisons historiques (reconstruction du pays basée sur l’autosuffisance alimentaire), la Bretagne a de suite été ciblée par la modernisation de l’agriculture, tel un laboratoire. N’oublions pas qu’il n’y a que peu de terres en Bretagne, ce qui a obligé le lancement de l’agriculture comme de l’élevage hors-sol.
Dans la foulée, une majeure partie des techniques de génétique améliorée ont été développées en Bretagne. In fine, la greffe a pris puisque cette région centralise 30 % des volailles et 50 % des porcs consommés au sein de l’hexagone, tout un symbole. De bonne élève dans les années 80, la Bretagne est devenue un cancre.
Comment le « Modèle Breton » a-t-il perdu les pédales ?
Toutefois, ce modèle n’a plus été performant dès l’arrivée des quotas au milieu des années 80. Aussi, les considérations environnementales ont donné un sérieux coup de frein, notamment concernant le taux de nitrate et l’arrivée des algues vertes (stoppant l’extension des élevages).
Bien sûr, comment ne pas évoquer l’élargissement européen, une concurrence à laquelle la Bretagne n’était pas préparée (main d’œuvre moins couteuse en Europe de l’Est). In fine, les marges ont été détériorées, difficiles dans ces cas-là de conserver les emplois et d’optimiser les investissements.
Une relance possible ?
Dans un contexte de mondialisation, il faut nécessairement créer des entreprises plus grandes afin de proposer des volumes plus importants. La politique agricole française doit s’adapter en multipliant les fusions et les coopérations des entreprises du secteur. Il faut une taille critique pour survivre, tout simplement.
Egalement, la France a accumulé un retard important en matière de RD et d’innovation, des investissements sont nécessaires. Enfin, stratégiquement, proposer des produits bas de gamme n’est pas une solution puisque d’autres pays sont capables de le faire à moindres frais. Proposer du moyen/haut-de-gamme semble obligatoire pour conserver des marges suffisantes et stabiliser les emplois.
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— Agro-media.fr (@agro_media) 26 Novembre 2013

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