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« Opération commando » pour sauver l’usine Fralib.

La tension grimpe à l’usine Fralib de Gémenos (13), au sujet de laquelle les salariés et la direction d’Unilever ont engagé un bras de fer depuis de longs mois.

La tension grimpe à l’usine Fralib de Gémenos (13), au sujet de laquelle les salariés et la direction d’Unilever ont engagé un bras de fer depuis de longs mois. Le géant de l’agroalimentaire souhaite en effet fermer cette usine qui produit des thés Lipton et des infusions L’Elephant, une issue inacceptable pour les salariés et les syndicats.

 

La tension est montée d’un cran ce week-end avec l’occupation de l’usine par les salariés. Pour le président d’Unilever France, Bruno Witvoët, une telle opération est « inacceptable dans un Etat de droit. Un tel coup de force avec des individus cagoulés, armés de battes de base-ball et de matraques, ce n’est pas de l’action syndicale, c’est une opération commando ! »

Il a ajouté : « Nous avons d’ailleurs déposé plainte pour menaces physiques auprès de la gendarmerie. Je demande à chacun le respect des décisions de justice et la fin de cette occupation illégale. Nous pourrons ainsi nous focaliser sur ce qui importe : la création d’emplois pérennes ».

En effet, la direction était parvenue à faire valider son troisième plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) par la justice, après annulation des deux premiers. La CGT avait alors fait appel.

 

Les salariés tentent en particulier d’empêcher l’évacuation des machines, qui symbolisent une potentielle reprise d’activité.

L’espoir a été ravivé au sein de Fralib lors de l’élection de François Hollande. Olivier Leberquier, syndicaliste de la CGT, a expliqué que « durant la campagne, François Hollande nous a assurés de son soutien à cinq reprises : pour nous, son élection est un rayon d’espoir ». « On a senti que la direction voulait accélérer les choses pour éviter de négocier avec le prochain gouvernement », a-t-il ajouté.

La CGT souhaite qu’un projet alternatif de reprise du site soit étudié et réclame une nouvelle table ronde avec les autorités locales pour discuter de l’avenir du site et de ses employés.

 

Source : agro-media.fr avec AFP.

ParLa rédaction
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