Plassat prend le pari de redresser Carrefour en trois ans.
Le nouveau patron du géant Carrefour, Georges Plassat, a présenté hier son plan de redressement devant les actionnaires.

Le nouveau patron du géant Carrefour, Georges Plassat, a présenté hier son plan de redressement devant les actionnaires. Il a martelé qu’il fallait « revenir à des principes simples », annonçant qu’il allait « réduire des frais généraux beaucoup trop importants » et les coûts liés aux structures centrales et au marketing, au bénéfice des magasins. « On dépense trop d’argent pour expliquer à un chauve qu’on vend des sèche-cheveux à 9,30€ ! », a-t-il expliqué pour illustrer ses propos.
Il ne s’est pas clairement positionné sur les suppressions d’emploi redoutées par les syndicats (il serait question de 3000 à 5000 licenciements) mais a prévenu qu’il entendait « faire les choses proprement, si nécessaire », arguant que « tout le monde sait que le groupe est trop lourd en amont de ses réseaux de magasins ».
A l’échelle internationale, Georges Plassat a promis des « arbitrages » après s’être déjà retiré partiellement de la Grèce. Il a prévenu : « Nous ne pourrons pas défendre nos positions partout », notamment en Turquie. Il a en revanche souligné l’importance du Brésil et des pays émergents d’Amérique latine.
Point par point, il est allé à l’encontre des décisions précédemment prises par Lars Olofsson, en indiquant qu’il « souhaite » revenir sur la « convergence des marques » (le fait que tous les magasins soient exploités sous l’enseigne Carrefour) mais aussi et surtout en achevant le projet Carrefour Planet, qui « disparaît de sa belle mort ».
Pour relancer l’hypermarché, Georges Plassat veut développer les rayons alimentaires et les produits frais, au détriment de non-alimentaire, moins rentable.
« Peut-on regreffer la tête sur un canard ? » a demandé de façon surprenante le nouveau PDG de Carrefour, avant d’y répondre : « C’est toute la question qui se pose à nous. Je pense que oui ».
Pour mener à bien cette « greffe » au sein d’un distributeur qu’il a qualifié de « défiguré et hébété », Plassat se donne trois ans, car « la distribution n’est pas un métier à court terme ».
Olofsson quitte donc un groupe à la dérive, mais il peut se réjouir de partir avec une retraite-chapeau et une indemnité de non-concurrence de 1,5 millions d’euros. Cependant, à l’image de la grogne des actionnaires contre lui, ces derniers n’ont validé ces bénéfices que de justesse, à 51,3%, causant la colère des syndicats et des petits porteurs.
Claudette Montoya, déléguée centrale CGT du groupe, a ainsi déploré : « Que M. Olofsson parte avec une retraite chapeau, après seulement trois ans à la tête du groupe, et 1,5 millions d’euros d’indemnités liées à une clause de non-concurrence, est insupportable vu ses résultats » !
Lars Olofsson quitte Carrefour et son projet Planet est enterré
Source : agro-media.fr avec AFP.

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