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Pour Doux, il est temps de payer.

De payer les heures de pause à ses salariés. En effet, le jugement rendu ce mardi 7 juin 2011 par le tribunal des prud’hommes de Quimper (Finistère) donne raison à 260 salariés du groupe Doux. Il faut dire que depuis 2005, une procédure judiciaire a été entamée à l’encontre de la direction du volailler

De payer les heures de pause à ses salariés. En effet, le jugement rendu ce mardi 7 juin 2011 par le tribunal des prud’hommes de Quimper (Finistère) donne raison à 260 salariés du groupe Doux. Il faut dire que depuis 2005, une procédure judiciaire a été entamée à l’encontre de la direction du volailler pour réclamer le paiement des temps de pause de salariés des usines de Châteaulin et Quimper, dus entre juillet 2004 et décembre 2010. En 2008, le jugement de la cour de Cassation reconnaissait déjà les temps de pause comme un « avantage individuel acquis ». Depuis, la procédure traine sur les modalités de calcul de l’indemnisation. Le 1er mars 2011, Me Dumont, l’avocat des salariés, avait accepté le mode de calcul de la direction. Selon les cas, les salariés percevront ainsi une indemnisation pouvant atteindre 5 600 euros. Doux et Père Dodu sont ainsi contraints de payer les sommes dues. Pour le groupe, la conclusion de l’affaire n’est qu’un début… les salariés des autres usines du groupe risquent d’exiger la même indemnisation.

ParLa rédaction
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