Sofiprotéol et Doux, des tensions persistent.
Entre le groupe agroalimentaire Sofiprotéol qui ne digère toujours pas le rejet de son offre par le tribunal de Quimper et la FNSEA qui entretient un climat de tension, le volailler Doux n’est pas en reste.

Entre le groupe agroalimentaire Sofiprotéol qui ne digère toujours pas le rejet de son offre par le tribunal de Quimper et la FNSEA qui entretient un climat de tension, le volailler Doux n’est pas en reste.
Sofiprotéol ne digère pas le rejet de son offre
Les différents acteurs de l’offre coordonnée par Sofiprotéol ont analysé, jeudi 2 août, la décision du Tribunal de Commerce de Quimper, qui a rejeté, la veille, leur proposition faite à la demande de l’administrateur judiciaire. Ils doutent fortement de la viabilité des sites de « Doux Frais » sortis d’un projet industriel global concernant toutes les activités du groupe Doux.
Les participants à l’offre coordonnée considèrent que la séparation entre la SAS « Doux Frais », mise en liquidation judiciaire, et les autres activités faisant l’objet d’une poursuite de la période d’observation, compromet non seulement la viabilité des sites de « Doux Frais », mais également la viabilité des autres entités, en raison des liens existant au sein du groupe.
Pour eux, “leur proposition reposait au contraire sur un projet industriel liant les différentes activités par des accords commerciaux et capitalistiques. Cette organisation en filière rendait possible un redressement de « Doux Frais » et des autres entités.”
Charles Doux cherche à apaiser les tensions avec Xavier Beulin
A travers une lettre ouverte, le président de l’industrie agroalimentaire objet de toutes les attentions du moment prônait l’apaisement :
“Vous m’avez interpellé à la suite de la décision du tribunal de Quimper (ouest), rendue mercredi. Vous exprimiez-vous en qualité de président de la FNSEA ou en qualité de président de Sofiprotéol dont l’offre a été jugée irrecevable hier ? Il semble qu’il y a mélange des genres. L’offre du consortium, que vous avez conduite sur l’export, conduisait à la suppression de 200 éleveurs à court terme et à une forte dégradation des performances en élevage”.
“C’est parce qu’ils n’ont pu présenter d’offres séparées à cause des exigences imposées par Sofiprotéol que des plans de cession n’ont pu être acceptés le 1er août sur les actifs du pôle frais“, poursuit Charles Doux, accusant Xavier Beulin de favoritisme envers un des concurrents de l’industrie agroalimentaire éponyme.
Assurant vouloir sauvegarder un maximum d’emplois au sein de la filière, Charles Doux demande à Xavier Beulin d’enterrer « la hache de guerre » concernant Sofiprotéol, en se concentrant sur sa fonction de président de la FNSEA.
Source : agro-media.fr

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