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Traité trans-atlantique : La Confédération Paysanne squatte les locaux de Cargill

Toujours opposés au traité trans-atlantique, les militants de la Confédération Paysanne occupent les locaux parisiens de Cargill.

Traité trans-atlantique : La Confédération Paysanne squatte les locaux de Cargill
Leader de l’agroalimentaire, Cargill, a vu ses locaux occupés par la Confédération Paysanne, opposée au Tafta.

Près de cinquante militants de la Confédération paysanne sont venus de toute la France et se sont donnés rendez-vous au siège social de la société Cargill à Saint-Germain-en-Laye, le 24 septembre. A 9h, ils ont décidé d’occuper sans « rien lâcher » de la première multinationale agro-alimentaire mondiale, où ils ont déployé une immense banderole sur la façade de l’immeuble. On pouvait y lire : «Stop Tafta/Ceta. Hollande, Juncker, Obama: ne livrez pas les paysans et citoyens aux multinationales!» L’action se poursuit.

Toujours en négociations, le « Tafta » fait toujours autant débattre et toujours autant de militants de la cause écologique comme ceux qui craignent de voir s’effiler le marché européen de l’emploi et ses normes législatives.

Ce 24 septembre, une cinquantaine de militants de la Confédération Paysanne nous l’ont encore prouvé.

Un rendez-vous avec Matthias Fekl à venir

Bien décidé à ne pas abandonner leur lutte, les militants de la Confédération Paysanne ont pris possession des locaux de Cargill qui fournit au monde entier des services et des produits agroalimentaires. L’industriel, leader, est le symbole de « l’opulence ».

Toujours occupés, les locaux de Cargill ne seront libérés qu’à une condition : un rendez-vous avec le nouveau secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Matthias Fekl. Gageons qu’un rendez-vous ne devrait plus tarder à se profiler pour eux.

Tafta/Ceta : une mobilisation déterminée

Avec cette occupation, les forces vives de la Confédération Paysanne souhaitaient dénoncer les négociations en cours entre la Commission européenne et les États-Unis autour d’un traité dit de libre-échange, “le Tafta” (Transatlantic Free Trade Area) et la signature d’un accord similaire entre l’Union européenne et le Canada le “Ceta” (Comprehensive Economic and Trade Agreement).

Pour eux, droits et conditions de travail en dépendent. Et hors de question de négocier.

ParLa rédaction
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