Un projet européen pour comprendre la formation des préférences alimentaires des enfants.
HABEAT, lancé en janvier 2010, est un projet européen labellisé Vitagora qui vise à étudier les mécanismes de la formation des préférences alimentaires chez les enfants, depuis leur naissance jusqu’à l’âge de cinq ans. En avril, les 11 partenaires membres du projet s’étaient réunis en Grèce pour dresser un premier bilan de l’expérience.
HABEAT, lancé en janvier 2010, est un projet européen labellisé Vitagora qui vise à étudier les mécanismes de la formation des préférences alimentaires chez les enfants, depuis leur naissance jusqu’à l’âge de cinq ans. En avril, les 11 partenaires membres du projet s’étaient réunis en Grèce pour dresser un premier bilan de l’expérience. Ils remettront bientôt un premier rapport sur les résultats obtenus à la Commission européenne à ce sujet. Pour en terminer avec le calendrier, le 3 novembre prochain aura lieu à Varsovie une réunion ouverte à tous les utilisateurs potentiels des conclusions de cette étude, tant industriels de l’agroalimentaire que pédiatres.
« HABEAT est un projet ambitieux dans lequel sont impliquées 10 équipes de scientifiques européennes complémentaires », explique Sylvie Issanchou, Directrice de recherche à l’INRA et coordinatrice de ce projet. « Un tiers d’entre elles est axé sur l’épidémiologie, les deux autres faisant essentiellement de l’expérimentation ». S’agissant du volet épidémiologique, les chercheurs ont déjà tiré plusieurs conclusions en s’appuyant sur l’étude de la littérature existante, constatant ainsi qu’il existe de nombreux questionnaires autour du comportement alimentaire du jeune enfant et des pratiques ou habitudes parentales qui peuvent l’influencer. Deux « manques » ont jusqu’alors été identifiés :
- Le premier concerne l’attention des parents envers les signaux de faim et de satiété ;
- Le deuxième est l’absence d’outil qui permettrait d’évaluer les préférences alimentaires des enfants, via un questionnaire qui couvrirait différentes caractéristiques sensorielles des aliments.
D’autres équipes de chercheurs se sont concentrées sur les données existantes sur des enfants provenant de 4 pays européens. Différents paramètres ont été observés, comme la durée de l’allaitement maternel, l’âge d’introduction des aliments autres que le lait dans la diète des enfants (ou début de ce que l’on appelle « diversification »), l’âge d’introduction des fruits et légumes et le niveau d’éducation de la mère sur la consommation des fruits et légumes à l’âge de deux, trois ou quatre ans. « Les effets de ces différents facteurs ne sont pas significatifs […] et il semble qu’ils s’estompent avec le temps. Ceci peut être lié au fait que les durées d’allaitement, les âges de diversification et les niveaux de consommation de fruits mais surtout de légumes diffèrent d’un pays à l’autre. Néanmoins, quand la durée d’allaitement à un effet, cet effet est positif : plus les enfants ont été allaités longtemps, plus ils consomment de fruits et légumes. Quand le niveau d’éducation de la mère a un effet, on observe que plus les mères sont éduquées, plus les enfants consomment de fruits et légumes ».
S’agissant du volet expérimental, deux études ont été lancées, dont une à Dijon, les autres en parallèle en Angleterre et au Danemark, le seul paramètre variant entre ces études étant l’âge des enfants. Un légume cible a été choisi, légume qui soit à la fois peu consommé par les enfants des trois pays, mais pas non plus complètement rejeté. L’artichaut et le salsifis sont les heureux gagnants ! Les chercheurs font alors varier les recettes ingérées aux enfants, l’objectif de l’expérimentation étant d’observer comment les enfants régulent leur prise alimentaire, soit quand on leur donne quelque chose à manger avant le repas, soit quand des produits attractifs sont à portée de leurs mains après le repas. Les résultats représentent pour les chercheurs des montagnes de données à analyser. Bien qu’elles ne soient pas encore disponibles, les conclusions de HABEAT sont très attendues et très prometteuses.
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