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Innovation agroécologique : Un nouveau dispositif de brumisation

Dans le cadre du projet Innov.AR, Arvalis, l’Institut du végétal, travaille avec ses partenaires sur le développement de méthodes agroécologiques innovantes permettant de lutter contre les maladies et les ravageurs des céréales et de soutenir la production agricole dans l’espace du Rhin supérieur. Didier Lasserre, chef de projet Innov.AR, présente un nouveau dispositif de brumisation qui favorise le développement …

Innovation agroécologique : Un nouveau dispositif de brumisation
Ce nouveau dispositif de brumisation favorise le développement du champignon Polyversum employé en tant que fongicide.

Dans le cadre du projet Innov.AR, Arvalis, l’Institut du végétal, travaille avec ses partenaires sur le développement de méthodes agroécologiques innovantes permettant de lutter contre les maladies et les ravageurs des céréales et de soutenir la production agricole dans l’espace du Rhin supérieur.
Didier Lasserre, chef de projet Innov.AR, présente un nouveau dispositif de brumisation qui favorise le développement du champignon Polyversum, généralement employé en tant que fongicide. Celui-ci permet de lutter contre les maladies du blé, souvent déclenchées par les champignons Fusarium graminearum et qui affectent la qualité et la quantité du grain.
Le brumisateur fonctionne pendant la période sensible de la floraison, stade auquel le champignon Fusarium graminearum est susceptible de contaminer les épis : de l’eau est apportée chaque jour pendant deux semaines, à raison de quatre heures le matin et quatre heures le soir. Installé à Colmar sur le domaine de l’INRA, le dispositif et son efficacité seront comparés avec une quinzaine de modalités innovantes dans le cadre du projet Innov.AR.

Valoriser les processus naturels

Rappelons que ce dernier a pour objectif de mettre à disposition du monde agricole, des méthodes agroécologiques adaptées au sol et au climat du Rhin Supérieur. La réduction des usages de produits phytosanitaires et d’engrais d’origine chimique, à travers la valorisation des processus naturels, est en effet essentielle pour la protection de l’air et de l’eau dans cet espace densément peuplé. Le projet « Innov.AR », qui se poursuit jusqu’en janvier 2020, porte plus particulièrement sur la fertilisation et la protection des cultures majeures contre les bio-agresseurs dans la plaine rhénane.
Le but est de mettre ainsi en réseau les entreprises agricoles et les organismes de recherche appliquée afin de co-concevoir et de co-développer les meilleures solutions agroécologiques dans la conduite des cultures.
Les études porteront, d’une part, sur l’injection d’azote qui permet de garantir une bonne qualité de l’air et de l’eau, et d’autre part, sur la protection des céréales, du maïs et de la pomme de terre contre les principales maladies et ravageurs (chrysomèle, taupin). Porté par l’institut du végétal Arvalis, le projet Innov.AR bénéficie du programme européen INTERREG Rhin Supérieur à travers une subvention de 942 000 €, et d’un soutien de la Région Grand Est de 38 250 €, sur un budget total de 1,88 M€.

ParLa rédaction
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