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Souveraineté alimentaire et compétitivité : L’ANIA alerte Bruxelles sur les dérives des alliances internationales

Jean-François Loiseau, président de l’ANIA, s’est exprimé à Bruxelles aux côtés d’Arnaud Rousseau (FNSEA) et de Nicolas Facon (Ilec) lors d’une table ronde organisée par l’Ilec sur le thème : « Lutter contre les pratiques commerciales déloyales au niveau de l’UE : quelle est la prochaine étape ? ». Face à une situation qualifiée d’« alarmante », marquée par …

Souveraineté alimentaire et compétitivité : L’ANIA alerte Bruxelles sur les dérives des alliances internationales
«Ce que nous voulons, c’est un cadre juste, équilibré, concurrentiel sans être excessif », insiste Jean-François Loiseau. L’objectif est clair : garantir des négociations menées dans le respect et la transparence, tout en évitant une concentration excessive du pouvoir de marché entre les mains de quelques distributeurs.

Jean-François Loiseau, président de l’ANIA, s’est exprimé à Bruxelles aux côtés d’Arnaud Rousseau (FNSEA) et de Nicolas Facon (Ilec) lors d’une table ronde organisée par l’Ilec sur le thème : « Lutter contre les pratiques commerciales déloyales au niveau de l’UE : quelle est la prochaine étape ? ». Face à une situation qualifiée d’« alarmante », marquée par la fermeture régulière d’entreprises et une pression croissante sur les PME, il a lancé un appel clair : «Le prix bas ne peut être notre seul horizon».

Pour l’ANIA, la multiplication des alliances internationales de distributeurs entraîne une spirale délétère pour les acteurs français de la chaîne agroalimentaire. Ces groupements, qui négocient massivement à l’échelle européenne, accentuent la pression sur les prix, fragilisant la compétitivité des entreprises et réduisant leur capacité d’investissement. « Chaque semaine, des entreprises ferment, sous la pression de négociations qui tirent vers le bas les prix de référence », a insisté Jean-François Loiseau.

Loin d’appeler à une interdiction pure et simple des centrales d’achat, l’ANIA plaide pour un cadre « juste, équilibré et transparent », permettant aux différents acteurs de négocier dans le respect mutuel. Le président de l’ANIA a rappelé que la régulation doit protéger sans entraver, favorisant la compétitivité tout en préservant la souveraineté alimentaire et le revenu agricole.

Cette prise de position intervient alors que le Parlement européen débat d’un projet de règlement visant à renforcer la lutte contre les pratiques commerciales déloyales dans l’Union. Soutenu par la commission agriculture, le texte suscite de vives discussions, notamment sur la possibilité pour les États membres d’appliquer leurs lois au-delà de leurs frontières.

ParLa rédaction
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