Objectif bas carbone pour NatUp
NatUp multiplie les démarches d’accompagnement de l’amélioration des pratiques des agriculteurs pour un objectif bas carbone pour la campagne 2020/2021. Des groupes d’agriculteurs explorant de nouvelles pratiques, valorisation du bilan carbone des producteurs, évaluation et référencement de solutions nutritives technologiques, autant de chantiers engagés pour la prochaine campagne. En juin 2020, la coopérative a réalisé une étude auprès de …

NatUp multiplie les démarches d’accompagnement de l’amélioration des pratiques des agriculteurs pour un objectif bas carbone pour la campagne 2020/2021. Des groupes d’agriculteurs explorant de nouvelles pratiques, valorisation du bilan carbone des producteurs, évaluation et référencement de solutions nutritives technologiques, autant de chantiers engagés pour la prochaine campagne.
En juin 2020, la coopérative a réalisé une étude auprès de 2000 producteurs permettant de disposer d’un diagnostic initial des pratiques sur la culture du colza. Deux domaines sont particulièrement pris en compte : la quantité de gaz à effet de serre émise et la quantité de carbone stockée dans le sol. Les émissions étant principalement liées aux pratiques de la fertilisation azotée, c’est le levier sur lequel l’action a un impact pondérable et immédiat. Le stockage de carbone se travaille dans la durée. «Sur la base de cette enquête, l’agriculteur sait d’où il part et il peut engager des démarches de progrès qui seront mesurables et valorisés en crédits carbones par la coopérative» explique Anne Plovie en charge du dossier GES chez NatUp. «Nous avons identifié plusieurs axes de travail pour accompagner les adhérents sur le colza cette année, démarche que nous ambitionnons d’élargir aux autres cultures prochainement».
De nouvelles techniques d’enrobage ou de process
Un premier axe repose sur la fertilisation. Des solutions nutritives technologiques proposées par les fabricants d’engrais sont évaluées par le service expérimentation de NatUp. On y retrouve de nouvelles techniques d‘enrobage ou de process de fabrication limitant les pertes ammoniacales par volatilisation par exemple. Une solution qui a déjà fait ses preuves est proposée aux adhérents et pourra contribuer à l’amélioration de leur bilan. La gamme s’enrichit également d’engrais organiques avec le développement de la méthanisation par exemple. A cela s’ajoutent des outils développés de longue date tels que la fertilisation de précision avec la réalisation d’analyses de sol, assurées localement par le laboratoire de la coopérative (Proxilabo), l’élaboration de plans de fumure (Epiclès) et la réalisation de diagnostics et de conseils en modulation intraparcellaire (Farmstar et beApi). Un deuxième axe consiste à changer ses pratiques agronomiques, tant sur les assolements que sur le travail du sol.
Sur les assolements, il est essentiel de permettre aux adhérents de pouvoir diversifier leurs cultures. Ce projet étudie la faisabilité de filières légumineuses en Normandie. Par ailleurs, la couverture des sols est un enjeu important pour le stockage du carbone. «Toutes ces démarches d’amélioration doivent être associées à des compléments de rémunération. Soit sous forme de primes carbone soit par l’accès à des filières plus rémunératrices, qui répondront à des choix de consommation voulus par le consommateur, directement ou par les industriels» précise Laurent Lemarchand, directeur Innovation & Développement du groupe. Ces démarches en productions végétales sont la continuité d’actions déjà entreprises en élevage : le programme CAP’2ER accompagne les éleveurs de la section bovine de NatUp dans l’amélioration de leurs impacts environnementaux et identifie notamment la part de stockage du carbone ; en production laitière la coopérative propose des rations réduisant l’émission de méthane avec la démarche EcoMethane de Bleu Blanc Coeur.

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