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Production, distribution, consommation : La Bio se prépare à l’avenir

L’Agence BIO l’affirme lorsqu’elle évoque l’avenir du bio : «Tous les signaux sont au vert : les professionnels sont en ordre de marche et les chiffres de la consommation des produits biologiques sont très positifs» et ne cessent de se renforcer. En effet, en 2017, le marché des produits alimentaires biologiques dépasse 8 milliards d’euros, incluant la restauration hors …

Production, distribution, consommation : La Bio se prépare à l’avenir
En 2017, le marché des produits alimentaires biologiques dépasse 8 milliards d’euros, incluant la restauration hors domicile, soit une augmentation de plus de 16% par rapport à 2016.

L’Agence BIO l’affirme lorsqu’elle évoque l’avenir du bio : «Tous les signaux sont au vert : les professionnels sont en ordre de marche et les chiffres de la consommation des produits biologiques sont très positifs» et ne cessent de se renforcer. En effet, en 2017, le marché des produits alimentaires biologiques dépasse 8 milliards d’euros, incluant la restauration hors domicile, soit une augmentation de plus de 16% par rapport à 2016.
De son côté, avec le nouveau programme «Ambition Bio 2022», Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, confirme 1,1 Md€ de crédits sur la période 2018-2022, contre 0,7 Md€ sur la période précédente (2013-2017), soit une augmentation de +62%.
L’objectif gouvernemental étant d’atteindre 15% de surface agricole utile en agriculture biologique ou en cours de conversion à horizon 2022 Le programme Ambition Bio 2022 entend renforcer les moyens consacrés aux aides à la conversion, avec 630 M€ de fonds 
FEADER (aides européennes du second pilier) et près de 200 M€ de crédits d’Etat, auxquels 
s’ajouteront les autres financements publics ; 
doubler le fonds de structuration « avenir bio » géré par l’Agence bio, porté 
progressivement de 4 à 8 M€ par an et prolonger le crédit d’impôt bio, revalorisé de 2 500 à 3 500 €, d’ores et déjà 
assurée sur la période de programmation budgétaire 2018-2020.
«Les attentes en matière de productions biologiques sont fortes. Si la concertation sur le nouveau programme peut s’ouvrir aujourd’hui, c’est que le Gouvernement a sécurisé le budget qui va permettre d’accélérer les conversions agricoles. A présent, il importe que tous les acteurs unissent leurs forces pour atteindre l’objectif de 15% de SAU en production bio en 2022. » 
a souligné Stéphane Travert.
Le secteur bio demeure ainsi le facteur de croissance majeur du secteur alimentaire. 85% des Français estiment important de développer l’agriculture biologique, d’abord parce qu’elle contribue à préserver l’environnement (91%) et qu’elle est meilleure pour la santé (89%). Ensuite parce que les produits qui en sont issus sont plus naturels, sans produits chimiques de synthèse (88%), que leurs qualités nutritionnelles sont mieux préservées (81%) et autre point fort, que les produits ont un meilleur goût (73%). Enfin parce que le bio est source d’emploi (75%).

L’Agence BIO propose un plan sur 5 ans

Alors que le gouvernement souhaite développer un programme en faveur du développement de l’agriculture biologique, fixant un objectif de 15% de surface agricole utile en 2022 et un engagement de 50% de produits bio en restauration collective, l’Agence BIO, représentée par Florent Guhl,
 Gerard Michaut, respectivement directeur et président de l’Agence BIO, souhaite de son côté bâtir un programme afin d’assurer d’une part un développement équilibré des filières bio françaises dans les territoires et d’autre part, de satisfaire la demande croissante des produits bio français.
Etalé sur cinq ans, ce plan a pour ambition de maintenir et développer des outils pour financer le changement des pratiques agricoles et les services environnementaux. Il souhaite atteindre au moins 20% de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective et les cantines scolaires. L’Agence BIO souhaite également développer les projets de filières dans les territoires par le doublement du fonds 
Avenir Bio ainsi qu’en orientant les outils de financement privés vers l’agriculture biologique française pour la structuration de ses filières.

ParLa rédaction
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