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Biotechnologie : Realco prolonge la date de péremption des produits alimentaires

La Date Limite de Consommation (DLC) a de lourdes conséquences si l’on tient compte du fait que 88 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année en Europe avec un coût associé de 143 milliards d’euros. Ce phénomène est alarmant tant sur le plan éthique et écologique que socio-économique puisqu’il impacte directement le producteur, le transformateur, le distributeur, …

Biotechnologie : Realco prolonge la date de péremption des produits alimentaires
«Face aux nombreux défis écologiques et sanitaires, réduire le gaspillage de nourriture ainsi que la pression sur l’industrie est un must absolu», conclut George Blackman, CEO de Realco.

La Date Limite de Consommation (DLC) a de lourdes conséquences si l’on tient compte du fait que 88 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année en Europe avec un coût associé de 143 milliards d’euros. Ce phénomène est alarmant tant sur le plan éthique et écologique que socio-économique puisqu’il impacte directement le producteur, le transformateur, le distributeur, le commerçant et, bien entendu, le consommateur.

La société belge Realco, leader des solutions d’hygiène à base d’enzymes, propose désormais de prolonger cette DLC jusqu’à 100% dans son étude publiée à l’international. Des partenaires tels que l’ULiège et Genalyse Partner s’associent aux conclusions scientifiques de 2 années de recherche menées avec le concours d’industriels de renom et financées par la Région wallonne.

Le projet appelé « Biofilm Expert » visait à analyser l’impact de différents protocoles de nettoyage, dont l’implémentation d’un nettoyage enzymatique régulier, sur la qualité et donc la durée de vie d’aliments dans les secteurs très sensibles des plats préparés, de la cuisine collective, de la production de fromages, des ateliers de découpe et de la boucherie. «Notre hypothèse de base était relativement simple : la qualité microbiologique des installations est en relation avec la qualité du produit fini. Si les infrastructures de production sont contaminées par des bactéries altérantes, ces dernières peuvent contaminer la nourriture qui deviendra plus rapidement avariée», explique Laurent Delhalle, Senior Scientist au département Food Science de l’Université de Liège. «Alors, que faut-il faire pour réduire au maximum les risques de contamination microbiologique tout au long de la chaîne de production ? Nous avons comparé les résultats obtenus suite à un nettoyage à base de chimie traditionnelle avec ceux obtenus suite à des traitements enzymatiques à différentes fréquences».

L’éradication des biofilms sur tout le processus augmente la qualité des produits alimentaires finis

Les détergents à base d’enzymes ont la particularité de s’attaquer aux biofilms. Cette carapace naturelle protège 99% des bactéries qui deviennent ainsi jusqu’à 1000 fois plus résistantes aux produits de nettoyage et de désinfection conventionnels, ainsi qu’à d’autres facteurs de stress externes comme la température, les agents chimiques et la force mécanique. Ces nids de bactéries qui infectent les aliments à leur passage prolifèrent librement et sont même parfois pathogènes. Il suffit de penser aux contaminations aussi graves qu’imprévisibles de type Listeria, Salmonelles, E.coli, etc.

En dégradant la membrane des biofilms, les enzymes rendent les bactéries accessibles à une désinfection en profondeur : l’infrastructure est alors plus propre et le risque de contamination des aliments est, lui, amoindri. «Sur la base de centaines d’échantillonnages rigoureux, il nous a été possible de prouver scientifiquement que l’éradication des biofilms sur les surfaces et les outils utilisés tout au long du processus de fabrication augmente la qualité des produits alimentaires finis et donc leur durée de conservation», précise Sébastien Fastrez, R&D Director chez Realco. «Dans le cas concret d’hamburgers frais, dont la chaîne de production fut traitée de manière régulière et préventive avec les solutions enzymatiques de Realco, nous sommes même passés de 11 à 24 jours».

Les conclusions de ce projet de recherche, qui a été rendu possible grâce au financement du DGO6 (le Portail de la Recherche et des Technologies en Wallonie), viennent d’être publiées dans le magazine suisse Frontiers, l’une des revues scientifiques les plus éminentes dans le monde de la microbiologie. «Face aux nombreux défis écologiques et sanitaires, réduire le gaspillage de nourriture ainsi que la pression sur l’industrie est un must absolu», conclut George Blackman, CEO de Realco. «En optimisant de manière significative la qualité et donc la durée de conservation des produits dans le secteur de la transformation alimentaire et des cuisines professionnelles, nous avons réussi à prouver ce qu’aucune solution de nettoyage chimique n’est capable de réaliser».

Implantée dans le Parc Scientifique de Louvain-la-Neuve, Realco surfe depuis plus de 30 ans sur la vague de la biotechnologie environnementale. Cette société belge, qui repousse les limites de la chimie classique en développant, fabriquant et distribuant des solutions et procédés d’hygiène à base d’enzymes, est ainsi devenue le leader mondial dans le domaine de l’hygiène et de la décontamination enzymatique ouvrant la voie à des solutions plus performantes, économiques et écologiques.

ParLa rédaction
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